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Auprès de mon arbre, je vivais heureux !

Publié le 19 mars 2014 par Lommedesweppes
L'année dernière, dans le les concurrents du Prix du Marais 2013, figurait le livre "Y revenir", de Dominique Ané. J'avais soigneusement relevé le passage suivant  :
"Me revient une phrase, lue en ouverture d'un manga de Kazuo Kamimura : "Ce qui marque le plus une personne, ce ne sont pas tant ses expériences passées que les paysages dans lesquels elle a vécu."
Ces mots m'ont beaucoup parlé, et m'ont rapproché de mon enfance. Je suis né à Saint-Pol-sur-Ternoise il y a presque un demi-siècle. Saint-Pol-sur-Ternoise est une charmante petite ville de 6.000 habitants, chef-lieu d'un canton du Pas-de-Calais tourné essentiellement vers l'activité agricole et qui a confié la transformation de ses produits à ce gros bourg. 
Et ce dont je me souviens toujours, c'était qu'il était impossible de tourner son regard dans quelque direction que ce fût, sans qu'il vînt automatiquement à la rencontre d'un arbre. La présence des arbres a marqué ma jeunesse, et même si les aléas de la vie m'ont conduit à mener la mienne ailleurs, je n'ai jamais pu l'oublier.
 
Les arbres étaient bien présents, et le sont toujours, dans le centre ville.
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
Dans un jardin public dont je n'arrive pas à oublier l'image, une verdure qui se prolongeait vers l'église et en arrière-plan de celle-ci au sommet de la motte qui abrita le château féodal des comtes de Saint-Pol.
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
La présence de l'arbre, nous la sentions de l'école maternelle
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
jusqu'au collège et même au lycée
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
ainsi qu'au stade dévolu à nos activités physiques
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
Le long de la Ternoise qui traverse la ville, vous pouvez y trouver ces paysages enchanteurs, comme ici dans le hameau de Gauchin.
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
Enfin, chez nous, même les morts, de leur hauteur, ont une vue imprenable sur eux.
Auprès de mon arbre, je vivais heureux !
 
Alors vous comprenez combien m'est difficile la cohabitation à Lomme avec la tronçonneuse socialiste de M. Vicot, surtout sur le pont de la rue Jules Guesde dont je vous parlais hier.

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