Scandale Benguigui : Hidalgo invente l'élection à géométrie variable !

Plutôt que de retirer leurs bulletins des bureaux de vote, seule solution digne dans le scandale qui les frappe, les socialistes du 10ème arrondissement, sous la houlette d'Hidalgo, ont inventé un subterfuge inédit dans l'histoire électorale. «Si d'ici lundi il s'avérait qu'il y ait un problème réel, Anne Hidalgo pourrait sacrifier la ministre et conseillère de Paris à la faveur des fusions de listes qui interviendront entre les deux tours, affirme mercredi son entourage" apprend-on dans le Parisien. Cette formule d'apparence anodine ajoute le scandale au scandale. La fusion de listes est censée, dans une élection au scrutin proportionnel, traduire un rapprochement idéologique et politique entre deux formations. Ici, rien de tout cela, elle servirait à ses propres colistiers à se débarrasser de Benguigui sous un oiseux prétexte. Cette méthode est extravagante. Elle place les socialistes dans une seringue : que se passe-t-il si leurs partenaires potentiels réclament des contreparties énormes en échange du service qu'ils rendraient en permettant d'écarter Benguigui ? Elle nous informe aussi que Féraud et compagnie n'ont absolument pas l'espoir de gagner au premier tour, auquel cas toute fusion serait évidemment impossible. Demander aux électeurs de voter pour soi mais pas trop quand même : voilà l'exercice de contorsion pitoyable auquel les socialistes sont contraints. A tout cela, il y a une solution bien meilleure : les dégager de la mairie puisqu'ils ne veulent pas s'effacer dans la dignité. La liste Paris-Libéré, que j'ai l'honneur de conduire, est la méthode la plus appropriée pour nettoyer cette écurie d'Augias de la politicaillerie locale.