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La chronique d’ELISA : Monsieur je sais…

Publié le 23 mars 2014 par Thepinkrunner @thepinkrunner

Je suis sûr que vous avez rencontré le même, on parie?

Tiens, je me disais que ça faisait longtemps que je n’avais écrit une petite bafouille pour le blog de mon ami. Une petite histoire lors d’un pot improvisé.

En pleine conversation avec des « non-coureurs » nous parlons sport et en venons à échanger sur le thème du marathon (qu’un de mes amis pratiquait) et du trail (que je pratique à moindre échelle).

C’est là que le débat a commencé…

Un « non-coureur » prend la parole avec un ton un peu hautain : « Elles sont chères les licences de la fédé d’athlé, vous trouvez pas ? »

Mon ami et moi, nous nous regardons surpris car ni l’un ni l’autre n’avons de licence et aucune idée du prix. Nous voilà donc embarqués à expliquer que tu n’es pas obligé d’avoir une licence pour courir.

Le pseudo sportif (oui son arrogance fait changer son statut de « non-coureur » à pseudo sportif) : « Mais ton club fait comment pour t’inscrire ? »

Hey mec, on n’est pas au foot là !!!

« On peut s’inscrire nous-mêmes sur une course qu’on a envie de faire, en France il suffit d’un certificat médical quand tu es majeur. »

Reprise de parole de notre « sûr de lui » : « Et sinon, tu fais combien au 10 kilomètres sur piste ? » Comme s’il en avait déjà fait.

Mon pote : « l’important pour moi ce n’est pas le chrono, c’est le moment partagé avec mon pote de course. Alors j’en sais rien j’ai jamais fait gaffe. » Le mieux, c’est que connaissant mon ami, c’est surement vrai qu’il n’a aucune idée de son chrono sur 5 et 10 kilomètres pas plus que sur un semi ou un marathon. Je commence à cerner notre insolent partenaire de conversation et je me dis que son arrogance causera sa perte.

Moi : « je ne fais pas de course sur bitume »

Le pseudo sportif : « Ah ! Alors tu ne cours pas ! » lance-t-il d’un ton narquois.

Honnêtement, à ce moment-là, je commence à flipper. Je me dis que soit ce type est un gros « bip » soit il n’y connait définitivement rien en sport que ce soit professionnel, amateur ou tout simplement pour le plaisir.

Je commence donc à lui expliquer qu’effectivement la semaine je cours sur bitume surtout l’hiver car mes montagnes sont couvertes d’un truc blanc et froid et qu’il fait nuit tôt (je lui explique avec des mots simples pour être sûre qu’il comprenne) mais que mon hobby c’est la montagne, la pleine nature, le bruit du silence en montagne et tout et tout…

Le pseudo sportif : « Ah oui… je connais Kilian Bournette ».

Ah ! Là, ça se complique encore ! Comment lui dire que ce gars qui s’appelle Kilian JORNET qui passe au JT est un ultra-terrestre, un type totalement hors norme et que si nous étions nombreux à être comme lui, il ne passerait pas à la TV.

Je crois qu’à plus on s’enfonce dans le sujet, à plus ce monsieur étale son peu de confiture sportive, pardon mes doigts ont fourché, de CULTURE SPORTIVE dans un domaine qui n’est pas du tout le sien.

Mon ami décide donc de parler d’un sujet plus populaire : Le foot ! Et là, grand moment également. En fait le pseudo sportif n’a qu’une licence à Orange Cable qui englobe l’Equipe, BeIn Sport, Eurosport et ABmoteurs. Prise de conscience du niveau sportivement physique de notre interlocuteur, nous fuyons car « vouloir raisonner un c**, c’est comme vouloir faire jouïr une poupée gonflable ».

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