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Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu

Par Pantsavarts

Je ne sais pas aller jusqu’au bout, oui Blaise ce sont tes mots qui s’avancent vers les miens et c’est un mythe c’est comme à la fin du rêve vois-tu

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant c’est comme à la fin du rêve vois-tu alors j’avance quand tu cours et je cours quand tu t’arrêtes et même à la fin du rêve ce n’en est jamais la fin tu es là mes yeux dans les tiens mes yeux comme un frein oui là tout s’arrête dans tes yeux ou dans les miens

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu j’ai les mots pour ces caresses sur ta peau j’ai les mots et les lueurs électriques comme un tonnerre d’éclairs sur l’eau comme un et tonnement d’air comme une phrase éparse où les cris d’amours se lovent oui tout autour comme cela

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu c’est dans l’attente que j’ai l’attention et que je te l’apporte en courant en courant pour te faire arrêter pour que tes yeux et mes yeux nous fassent le grand STOP et finir au galop oui finir même si c’est jamais la fin pourtant ça recommence sans arrêt et c’est pour cela que je cours pour que tu t’arrêtes et j’ai les larmes qui peinent qui coulent qui arrivent avant la fin même si c’est jamais la fin et que tout commence et recommence

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu oui c’est là comme à Coventry quand les bombes sont tombées quand le silence forcé à fait tant de mort pour sauver le secret pour sauver le secret tout se meurt dans la nuit même si ça ne meurt jamais d’ailleurs ou d’ici et que ce ne sont jamais que des mots et c’est quoi dis moi ce jamais que des mots combien ça en comporte combien il en faut pour taire le secret pour qu’il vive dans un torrent de feu souterrain

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu un jour prochain sera la trêve et même là ça me rappelle mes seize ans sur la place des étoiles à Baïkonour avant que ce rêve ne deviennes un satellite de rouages et de rouille et j’avais si soif que la neige devenait vie elle rampait vers moi sans forme mais avec tant d’espoir et de promesses et là en Sibérie Carl qui tirait sur le Don en me criant que j’étais un si mauvais poète oui il le disait en tirant sur le Don et ça me faisait mal moi qui n’ai que cela en moi même si cela ne finit pas un rêve là pourtant c’était comme la fin du rêve du mien ou du tien avant qu’on se rencontre il existait encore ce rêve sans fin qui dans fin se nourrit de mes souvenirs des temps oui des temps où se calfeutrer se cacher nourrissait nos âmes

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu comme à la fin et que ça commence tout de même parce que le rêve c’est en moi ou c’est en toi et que le commencement c’est en toi comme en moi et pourtant je suis triste comme quand enfant j’ai dénudé le fil de la lampe avant de le plonger dans la prise à pleine mains et là tu vois d’om ça vient l’électricité sur ta peau que je touche c’est du rêve qui ne sait pas qu’il est sans fin car oui

Même si cela ne finit pas un rêve pourtant là c’est comme la fin du rêve vois-tu


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