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Ils sont partout - les moutons et creac'h-gwen

Publié le 15 mai 2008 par Soliblog
Ouvrons aujourd'hui un nouveau volet de notre passionnante étude sociolo-psycho-soliblogo-moutonique: "Ils sont partout (de la bonne influence de Soliblog sur beaucoup de choses, de gens et autres)" et prenons connaissance de cette information qui confirme qu'ils (et elles, comme vous le verrez; je ne parle pas des vaches, bien évidemment) sont partout et ne peut que nous réjouir nous qui ventons depuis des années les mérites des ovins tondeurs, Vilains ou Solognots, et qui apprécions tant les vertes prairies, les clairs ruisseaux et les bois profonds où les petits lapins gambadent en chantant.   Quimper : La vallée de Kermabeuzen sera aménagée.La municipalité veut créer des espaces de biodiversité à proximité de la ville. Un chemin piétonnier et des aménagements seront réalisés.La vallée de Kermabeuzen sera aménagée De nouveaux espaces de biodiversité pourraient également être créés dans le secteur de Créac'h-Gwen. « Nous avons également un projet pour la vallée de Kermabeuzen, à proximité du boulevard Nord, entre le viaduc et le quartier du Moulin-Vert. Cet espace pourrait devenir un réservoir botanique et de biodiversité, affirme Daniel Le Bigot, adjoint au maire chargé de l'urbanisme et du cadre de vie. C'est un bel endroit avec un ruisseau entouré de bois. Entendons-nous bien, il ne sera pas entretenu comme un square en centre-ville. Il s'agit plutôt d'un corridor écologique où les gens peuvent se promener et où les différentes espèces se développent. » L'exemple du Stangalac'h à Brest est cité comme exemple. Une étude de faisabilité est en cours par un cabinet d'experts. « L'idée est de ne pas laisser l'urbanisme fermer le paysage. On peut créer des espaces pas forcément très larges mais reliés entre eux pour permettre une circulation piétonnière agréable. » Cette promenade aura également un but pédagogique. Des tondeuses à quatre pattes La municipalité veut poursuivre l'action et innover. L'idée phare : mettre des tondeuses à quatre pattes (moutons, vaches, brebis) sur les espaces qui tombent dans le domaine naturel de la ville. « Nous avons actuellement 130 ha de réserve foncière, précise Jean-Hubert Gilson, directeur des espaces verts. Il faut les entretenir. La plupart du temps, nous passons des contrats avec des agriculteurs. Mais en ville, une autre solution peu coûteuse en pétrole doit être trouvée. » Des troupeaux pourraient donc s'installer sur des terrains situés au bord de l'Odet dans le quartier de Locmaria et de Créach-Gwen. « C'est une nouvelle forme de gestion pastorale », conclut Daniel Le Bigot. Des places plus végétales La place Saint-Corentin et l'esplanade François Mitterrand seront végétalisées. « C'est un programme que nous allons mettre en place pour cinq ou six ans avec un budget spécifique, explique l'adjoint au maire. De grands bacs pourront être installés et fleuris en fonction des saisons et des événements. On le fait déjà à la Toussaint. Ce sont des décors qui pourront se déplacer et disparaître au profit des chapiteaux du Festival de Cornouaille ou de la patinoire en hiver. Rien ne sera définitif. » Le service des espaces verts précise que la topographie de la place Saint-Corentin, construite sur un cimetière, ne permet pas de planter des arbres. « On ne peut pas creuser de fosses profondes », précise le directeur des espaces verts. Dans les bois, priorité à la sécurité La ville comprend de nombreux bois dont les arbres sont en fin de vie. Dans le bois du Séminaire, très fréquenté, il faut abattre certains arbres qui peuvent devenir un danger pour les promeneurs. Sur le Frugy, les services des espaces verts souhaitent également recréer des couloirs, qui permettent d'avoir une belle vue sur la ville. Un élagage devrait être effectué dès l'hiver prochain. « Couper des arbres n'est pas forcément une chose négative, précise l'écologiste. Aux services de diagnostiquer l'urgence et de prendre les décisions. » Un cabinet d'experts est d'ailleurs régulièrement consulté pour effectuer des contrôles sur la montagne. Quant aux trottoirs défoncés par les racines, le gros du travail a été fait. « Dans les années 70, on a planté des arbres dont les racines étaient superficielles, explique Jean-Hubert Gilson. Aujourd'hui, on privilégie des espaces avec racines plongeantes, moins néfastes pour les revêtements urbains. Lucile VANWEYDEVELDT - Ouest-France

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