Chômage de jeunes, coût de la vie, tout pousse à couper la possibilité, sinon l'envie des jeunes à prendre leur envol. Une étude européenne titre: « le syndrome Tanguy » pour alerter sur l'extension du problème (à lire ici)
Les bonnes paroles, les actions de différentes institutions, si elles peuvent apporter un certain réconfort, ne sont pas de taille à résoudre la question.
Encore une fois, ce n'est que dans la mesure où on cherchera une « évolution » une « croissance » significative par les possibilités réelles d'emploi et non par les seules rentrées comptables ou financières, que l'on pourra améliorer cette situation et, avec elle, celle de toute la société.
Car une société qui maltraite sa jeunesse, qui ne lui ouvre pas en grand les portes de l'avenir, est une société qui se suicide.
Lorsqu'on passe en revue ces études, ces réalités, c'est à l'urgence d'une réorientation de notre système économique qu'on parvient comme seule voie possible.S'il n'y a pas aujourd'hui de système économique à portée de main pour remplacer le capitalisme, il n'est pas pensable de le laisser n'avoir comme guide que les appels de son estomac à la place de celles de nos cerveaux, sans parler de nos cœurs.
Les élections européennes prochaines sont une étape non négligeable dans ce chemin. Plus exactement, elles sont, à court terme, le seul facteur qui peut améliorer le potentiel nécessaire dans la recherche de réponses efficaces.
Ce n'est pas la panacée, mais ne pas utiliser cette « ouverture » ne sert qu'à aggraver la difficulté.
Amis lecteurs, merci de passer le mot !
© Jorge