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L'Homme moderne, un australopithèque qui s'ignore...

Publié le 30 mars 2014 par Raymond_matabosch

L'Homme moderne, un australopithèque qui s'ignore, emporté dans la décadence d'une civilisation de l'Ouest au seuil de sa disparition[...]
Partie I.

Cylindre de Cyrus.jpg

Au cours de l’histoire, les conflits, qu’il s’agisse de guerres ou de soulèvements populaires, ont souvent été une réaction à des traitements inhumains et à l’injustice. Leur répétition ont poussé l'Homme à se prémunir et à se protéger par des textes regroupés sous l'appellatif « droits de l’homme » tant chantés et adaptés à toutes les sauces même les plus frelatées, - racisme, appels à la haine, à la discrimination et à la violence, complotologie, fabrication d’un mythe apocalyptique moderne, légalisation de l'avortement, légalisation du mariage pour tous et destruction de la cellule familiale... -.

Mais la « modernité des conduites humaines », par des avalanches de lois anti-sociales, anti-sociétales, anti-familiales, - déniant les concepts d'humanité et les foulant aux pieds -, votées par les parlements, viole et ne cesse de violer ces prétendus « droits » républicains, - dont les nations sont quasi toutes signataires de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme en 1948, la France étant même à l'origine de Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen en 1789, l'Europe se targuant de la Convention Européenne des Droits de l'Homme en 1950, les Virginiens et les États-uniens arborant la Première Déclaration des Droits Humains et la Déclaration des Droits Humains incluse dans la Déclaration d'Indépendance en 1776... -, de prétendus « droits » républicains, - la seule différence tenant à ce que ces droits, dont on cherchait jadis l’origine en Dieu ou dans la Nature, étant désormais passés sous le joug de « l’homme » -, cloués au pilori par les déclarations qui les énumèrent, de prétendus « droits » républicains qui sont, quant à leur contenu, exactement identiques à ceux qui sont transcrits dans le Décalogue ou Dix, - Six cent dix pour être précis -, Commandements, - l'Ancien Testament, le Coran, la Torah -, et dans les compilations des maîtres de vertu païens de toutes les écoles.

Le Cylindre de Cyrus, premier document des Droits de l’Homme...

Le Cylindre de Cyrus, rédigé par Cyrus le Grand de l’Empire achéménide de Perse, après sa conquête de Babylone en 539 avant Jésus-Christ, est souvent considéré comme le premier document des Droits de l’Homme. Libérant les esclaves, déclarant que toutes les personnes ont le droit de choisir leur propre religion et établissant l’égalité raciale, ces décrets et bien d’autres étant enregistrés sur un cylindre d’argile rédigé en akkadien et en caractères cunéiformes, marquent une avancée importante pour l’humanité.

Cyrus y proclame qu’il a conquis Babylone sans combattre, avec l’aide de Marduk, le Dieu principal de cette cité. Puis il décrit les mesures prises en faveur de ses habitants et détaille comment il a rendu aux temples de Mésopotamie et d’Iran occidental leur faste d’antan par des restaurations d’envergure et permis le retour des représentations de leurs dieux, que Nabonide, le roi de Babylone vaincu et capturé par Cyrus, avaient emportées. Il décrit par ailleurs l’organisation qu’il met en place pour permettre le retour, dans leur pays, des peuples conquis et déplacés dans l’Empire de Babylone par ses rois.

« Je suis Cyrus, roi du monde, grand roi, puissant roi, roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad, roi des quatre quarts du monde, le fils de Cambyse, grand roi, roi d’Anshan, petit-fils de Cyrus, grand roi, roi de la cité d’Anshan, descendant de Teispès, grand roi, roi d’Anshan, d’une lignée royale éternelle, dont Bel, - Marduk - et Nabû aiment la royauté, dont ils désirent le gouvernement pour le plaisir de leur cœur. Quand je suis entré à Babylone d’une manière pacifique, j’établis ma demeure seigneuriale dans le palais royal au sein des réjouissances et du bonheur. Marduk, le grand seigneur, fixa comme son destin pour moi un cœur magnanime d’un être aimant Babylone, et je m’emploie quotidiennement à sa dévotion. Ma vaste armée marcha pacifiquement sur Babylone ; je ne permis à personne d’effrayer les peuples de Sumer et d’Akkad. J’ai recherché le bien-être de la cité de Babylone et de tous ses centres sacrés. Pour ce qui est des citoyens de Babylone, auxquels, - Nabonide -, avait imposé une corvée n’étant pas le souhait des dieux et ne [...] convenant guère, - aux citoyens -, je soulageai leur lassitude et les libérai de leur service. Marduk, le grand seigneur, se réjouit de mes bonnes actions. Il donna sa gracieuse bénédiction à moi, Cyrus, le roi qui le vénère, et à Cambyse, le fils qui est ma progéniture, et à toute mon armée, et en paix, devant lui, nous nous déplaçâmes en amitié. Par sa parole exaltée, tous les rois qui siègent sur des trônes à travers le monde, de la Mer Supérieure à la Mer Inférieure, qui vivent en des districts fort éloignés, les rois de l’Ouest, qui résident en des tentes, tous, apportèrent leur lourd tribut devant moi et à Babylone embrassèrent mes pieds. De Babylone à Assur et de Suze, Agade, Eshnunna, Zamban, Me-Turnu, Der, d’aussi loin que la région de Gutium, les centres sacrés de l’autre côté du Tigre, dont les sanctuaires avaient été abandonnés pendant longtemps, je retournai les images des Dieux, qui avaient résidé à Babylone, à leur place et je les laissai résider en leurs demeures éternelles. Je rassemblai tous leurs habitants et leur redonnai leurs résidences. En plus, sur commande de Marduk, le grand seigneur, j’installai en leurs habitats, en d’agréables demeures, les dieux de Sumer et Akkad, que Nabonide, provoquant la colère du seigneur des dieux, avait apportés à Babylone. Puissent tous les dieux que j’installai dans leurs centres sacrés demander quotidiennement à Bel et Nabû que mes jours soient longs, et puissent-ils intercéder pour mon bien-être. [...]Le peuple de Babylone bénit mon règne, et j’établis toutes les terres en de pacifiques demeures. »

De Babylone, le concept des droits de l’Homme, - Cyrus étant considéré par quelques Grecs, Hérodote et Eschyle en particulier qui ont vécu après sa mort, comme un grand conquérant plein de bonté, la loi romaine se basant sur des idées rationnelles dérivées de la nature des choses, les Juifs déportés à Babylone par Nabuchodonosor II bien que n'étant pas mentionnés dans le texte du cylindre, le retranscrivent dans la Bible en mentionnant leur retour à Qods par la volonté du grand Cyrus, l'hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme en reprenant les fondements dans leurs livres sacrés et les douze tribus d'Ismael dont les arabes sont descendants de deux de ses fils, Nebajoth et Kédar, Kédar étant l’ancêtre des Quraychites, la tribu de Mahomet, en honorent les Ka'aba -, se répand rapidement en Inde, en Grèce et enfin à Rome car ce-dit concept de « loi naturelle » est né de l’observation du fait que les gens ont tendance à suivre certaines lois non écrites au cours de leur vie.[...]


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