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Arrow – Episode 2.17

Publié le 30 mars 2014 par Speedu
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Birds of prey

Saison 2, EPisode 17
Diffusion vo: The CW – 26 mars 2014

Huntress est de retour à Starling City et cela provoque des étincelles avec Canary…

Nous avions laissé Huntress loin de la ville et je ne m’en plaignais pas vraiment tant l’actrice paraissait peu inspirée par le rôle. Heureusement, son retour lui offre du matériel plus consistant et elle s’est améliorée dans le jeu, rendant son personnage plus crédible.

La voilà donc à Starling sur les traces de son père dont elle veut toujours se venger. Oliver ne peut pas la laisser faire et lance Sara (hihihi ce jeu de mots) et Roy à sa poursuite. Mauvaise idée tant ces deux-là sont mal à l’aise face à Huntress. Il faut dire que ce retour est avant tout un moyen pour les scénaristes d’illustrer le combat contre les démons intérieurs des personnages et la lutte contre l’idée reçue qu’il est possible de s’extraire des ténèbres, chose que Oliver a fait, ou du moins est en cours. Et il voudrait bien que les autres suivent son exemple.

On le voit ainsi au travers de Roy qui voit sa colère et sa rage intérieure décuplée par le mirakulu. Même s’il pense se maitriser, il peut facilement perdre le contrôle. Et même s’il est parvenu à se retenir, ce fut grâce à l’aide de Oliver. Et s’il perdait le contrôle en présence de Théa ? Bon globalement, Roy tourne un peu en boucle et l’ensemble n’est pas écrit avec finesse, surtout la scène de rupture. En fait, c’est surtout Théa qui s’en sort le mieux lorsqu’elle explique à Ollie qu’elle sait que Roy l’aime toujours et s’est séparé parce qu’il cache quelque chose. Elle n’est plus la petite gamine, elle n’est plus aveugle et c’est bien de voir un personnage réagir ainsi.

De leur coté, les Lance ne sont pas à la fête. Laurel doit lutter contre son démon de l’alcoolisme et Sara doit comprendre qu’on ne règle pas les problèmes en tuant tout le monde. Bon, du coté de Laurel, c’est là encore écrit assez peu finement, avec son saut sur une bouteille, la discussion avec Canary et le chantage final. Les scénaristes rament vraiment avec elle mais on sent tout de même qu’ils ont quelques ambitions pour ce personnage. Seulement, elle a un tel passif que c’est dur de lui faire remonter la pente dans le coeur des téléspectateurs, de la rendre enfin appréciable avant de pouvoir développer leur idée pour ce personnage.

C’est bien plus intéressant avec Sara, surtout grâce à Huntress. Le parallèle entre les deux femmes est évident et c’est intéressant de voir que Oliver ne veuille pas voir Sara être consumée par ses démons intérieurs comme l’a été Huntress. Et l’influence d’Oliver sur ces deux femmes est énorme. Il a fait de Huntress la tueuse qu’elle est. Arrivera-t-il à empécher Sara de suivre le même chemin ? Là est tout l’intérêt de ce qui est mis en place dans cet épisode. Et c’est bien traité et intéressant.

De même que Huntress, même si elle n’est qu’un instrument scénaristique, a droit à du développement et j’ai adoré la scène où elle découvre son père mort. C’est une femme dévastée, qui n’a plus rien à attendre de la vie et qui en prime a été privé de sa vengeance. J’espère que Oliver ou Sara elle-même, sauront se servir de cet exemple pour placer un but plus noble que la vengeance comme motivation de vie. Oliver l’a compris. Le fera-t-il comprendre à Sara ? C’est là l’enjeu qui décidera du futur de Canary.

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Du coté des clins d’oeil, on retrouve évidemment le clin d’oeil à la série de comics Birds of Prey (qui fut librement adaptée sur The WB en une série de 13 épisodes en 2002), une excellente série sur une team d’héroïnes réunies autour de Oracle (ex-Batgirl). La composition a souvent changé mais à la base, les deux avec Oracle étaient Canary et Huntress. Les premiers épisodes avaient étaient édités en VF par Semic et étaient très bons.
On retrouve aussi un clin d’oeil à la scénariste Gail Simone, qui fut l’une des principales artisans de ce comic, au détour du nom de deux rues de Starling City.
On appréciera aussi comment la série évacue le problème du surnom Speedy qui était le surnom de Roy Harper au début dans les comics mais qui avait été refilé à Théa au début de la série.

En vrac:
- Sois sympa Oliver, n’importe qui disjoncterait si on lui faisait un trou dans la main !
- J’ai adoré la réunion top secrête de la team Arrow … en plein milieu du nightclub ^^
- Peu de Felicity et de Diggle mais ils étaient en grande forme dans leurs répliques.
- J’ai adoré la scène où Théa sort qu’Oliver est le seul qui ne lui ment pas et ne lui cache rien. Ça promet avec le cliff de l’épisode.
- J’ai beaucoup moins aimé la réalisation de l’épisode et notament les scènes de combat tournées caméra à l’épaule. Non, ça ne fait pas cool comme images. Ça file juste la gerbe et ça rend mal à l’écran en plus.
- C’est juste ultra ridicule que Laurel ne reconnaisse pas Sara à deux centimètres d’elle, avec un masque qui ne cache rien du tout. Bon, remarquez, moi, je ne regarderais jamais son visage avec les push up de Canary. Mais bon, je suis un homme aussi…

Bref, 8/10

Un solide épisode qui explore les démons intérieurs des différents personnages. L’utilisation de Huntress pour cela est bien trouvée et bien exploitée en plus. Du tout bon. Maintenant, place à Slade. Je doute qu’il se contente de ramener Théa comme ça chez elle sans rien lui dire.


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