Un bon petit diable !

"L'Enfer, c'est les autres !" Et l'enfer des socialistes lommois, c'est Frédéric Faucon. A tel point qu'ils ne savent plus à quel saint se vouer et échafaudent les théories les plus acadabrantesques pour expliquer ma supposée "amertume" : je n'aurais pas digéré d'être élu secrétaire de la section PS de Lomme ! Problème, je n'avais pas posé ma candidature. Quel regret pourrais-je donc avoir ? Ou alors, je n'aurais pas supporté d'être évincé de la liste d'Yves Durand pour les municipales de 2008, ce qui justifierait mon agressivité envers la municipalité actuelle. Alors oui, effectivement, j'étais candidat en 2008. Yves Durand a pris la responsabilité de ne pas retenir ma candidature. Ce qui ne m'a pas empêché de faire la campagne électorale en loyal camarade et sans arrière-pensée.
Le problème de mes camarades socialistes lommois, c'est qu'ils ne savent pas envisager que quelqu'un qui exprime ses idées, ses convictions, marque ses désaccords, puisse le faire pour d'autres raisons que celles de prendre ou d'attaquer le pouvoir. Pourtant, ils devraient savoir que le diable, c'est aussi Satan, celui qui donna le fruit de l'arbre de la connaissance à Lomme et à la femme et leur fit voir "qu'ils étaient nus". C'est encore Lucifer, celui qui porte la lumière en latin, l'ange déchu parce que justement il avait donné la lumière à l'être humain. Remarquez, il est vrai aussi, dixit la sagesse populaire, que trop de lumière, ça peut faire mal aux yeux, et que dans ce cas-là on préfère les garder fermés pour ne pas voir la réalité en face !
Mais quel mal y a-t-il à apporter la lumière dans le débat, surtout quand l'équipe municipale est directement concernée ! Reprenons quelques exemples : les peupliers du pont de la rue Jules Guesde, c'est bien le maire qui les a fait abattre et ne veut rien replanter ; les maisons historiques détruites à la Délivrance, à ce que je sache c'est le maire qui accorde le permis de démolir, et aussi celui de construire des habitations à l'architecture "décalée" par rapport à leur environnement !
Alors mes chers camarades, chers concitoyens, je vous avertis que je continuerai à prendre part aux débats et à m'exprimer sur les sujets qui me tiennent à coeur. Mais n'ayez pas peur ! Ayez confiance ! Le chemin de mon Enfer est pavé de bonnes intentions.