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Evénement ! Du 12 au 27 avril, tous au Musée du quai Branly pour le "Cycle 27 films proposé par Michel Ciment autour de l'expo Indiens des Plaines"

Publié le 02 avril 2014 par Hizine2t @HizineMag
Cycle de cinéma : INDIENS DES PLAINES
Samedi 12/04/14 - dimanche 27/04/14

Salle de cinéma musée du quai Branly
Accès libre, dans la limite des places disponibles


"la charge fantastique"
Une programmation proposée par Michel Ciment, critique et historien du cinéma
A l’occasion de l’exposition INDIENS DES PLAINES (présentée du 08/04 au 20/07/14), le musée du quai Branly propose une rétrospective du cinéma américain proposée par Michel Ciment, retraçant l’évolution de la représentation de l’Indien, plus complexe qu’il n’y parait de prime abord. Figure centrale du western, l’Indien y est tour à tour présenté de manière plutôt positive, puis en guerrier sauvage peinturluré et sanguinaire, ou encore en victime du racisme des blancs dans les années 50. 
Ce cycle propose également de découvrir des films de réalisateurs amérindiens qui investissent depuis quelques années le champ du cinéma pour faire émerger une autre vision et d’autres images de leurs propres histoires. 
Cette programmation débute le samedi 12 avril aux côtés de Michel Ciment, autour de la figure de Buffalo Bill, et se termine le dimanche 27 avril avec le film Jimmy P. , présenté par son réalisateur, Arnaud Desplechin.
« Ce cycle consacré au western et à ses représentations des Indiens des Plaines se veut à la fois chronologique et diachronique :
- chronologique en ce qu’il va des premiers courts-métrages des années 1910 signés D.W. Griffith aux œuvres réalisées par les indiens eux-mêmes 70 ans plus tard avec en coda le récent et passionnant Jimmy P. d’Arnaud Desplechin.
- diachronique dans la mesure où il offre une série de longs-métrages qui se font écho en traitant de thèmes voisins. La charge fantastique – Raoul Walsh
Ainsi de la figure de Buffalo Bill évoquée par Cécil B. DeMille, William Wellman, Robert Altman et Marco Ferreri. Ainsi des récits de blanches élevées par les indiens dans La prisonnière du désert et Danse avec les loups ou inversement d’une indienne recueillie par des colons (Le vent de la plaine). 
De même le personnage du général Custer célèbre pour sa défaite à Little Big Horn est évoqué de manière divergente par Raoul Walsh (La charge fantastique), Arthur Penn (Little big man) et Marco Ferreri (Touche pas à la femme blanche). Le tabou de la miscégénation, union charnelle accomplie ou non, est au centre de La captive aux yeux clairs, Au-delà du Missouri ou La rivière de nos amours.        La recherche d’une plus grande authenticité dans la peinture de la civilisation amérindienne se fera à partir des années 1970 avec Un homme nommé cheval, Little Big Man et Danse avec les loups. 
Les préjugés, les clichés, le racisme qui ont longtemps prévalu avec de singulières exceptions dans le cinéma hollywoodien, ont peu à peu cédé la place à un regard plus éclairé comme en témoigne Les Cheyennes de John Ford, représenté ici par 3 films ».                        Michel Ciment
Musée du Quai Branly
37 Quai Branly,
75007 Paris
01 56 61 70 00

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