Il paraîtrait....

samedi 5 avril 2014

- que si on commence, il est difficile de ne pas arrêter. Ça vaut pour la mousse au chocolat que ceux qui me lisent depuis quelque temps savent que je n’ai jamais touchée, et ça vaut aussi pour « 2048 », le nouveau jeu auquel il ne faut pas jouer, sous peine de ne plus s’arrêter de jouer. Car, et c’est là tout l’intérêt de mon propos, enfin je l’espère, ce genre de jeu est un double amplificateur de dopamine, qui augmente la sensation de plaisir et la persévérance tout en faisant baisser le stress. Le cerveau prédit, il adore ça, c’est ainsi, et il peut gagner, et cette potentialité, cette possibilité, cette éventualité, ouhlala, hummm, ce qu’elle est bonne ! Alors certes on sait, mais est-ce moins bien quand on sait que lorsqu’on ne sait pas ? Quelqu’un le sait ?

- que la plupart des adultes ont besoin de sept à neuf heures de sommeil par nuit, mais, des scientifiques ont découvert un gène qui semble permettre à certains d’entre nous de récupérer parfaitement en six heures seulement. 3% seulement de la population possède ce gène. Il paraîtrait aussi, mais c’est moins certain, que des scientifiques porteurs du gêne organiseraient des greffes-partys secrètes pour tous les humains, bien plus de 3% des terriens, qui se plaignent de ne pas avoir assez temps pour tout faire. Mais ce serait très cher. Et il y aurait des problèmes de dosages avec des patients qui ne dormiraient plus et qui écriraient des billets sur facebook tous les jours. Faisons gaffe. Alors certes on sait, mais est-ce moins bien quand on sait que lorsqu’on ne sait pas ? Quelqu’un le sait ?

- qu’une étude, américaine, je le précise même si ça n’a aucune portée de jugement, affirme que l’ocytocine augmente les comportements malhonnêtes quand ils servent l’intérêt du groupe. Que faire avec cette assertion ? Un potage aux légumes ? Oui, c’est la réponse la plus évidente, mais essayons, aussi, de l’analyser. L’ocytocine rendrait donc le moral et l’immoral non plus antagonistes mais concomitants avec un conflit personnel possible entre ce qu’on fait et ce pourquoi on le fait ? Ou alors on y ajoute des poireaux, des pommes de terre et quelques carottes et on mixe le tout. Alors certes on sait, mais est-ce moins bien quand on sait que lorsqu’on ne sait pas ? Quelqu’un le sait ?