Cette année fut celle des objets connectés, du fitbit (fitness habit) ou autres dispositifs, qui tels des coachs virtuels permettent de suivre, surveiller, voire partager des données de santé comme le niveau d’activité, l’apport calorique, le sommeil, l’hydratation, le poids et bien d’autres données encore. Certains mettent leur « fitbit » dans la poche ou le portent à leur poignet, mais finalement ceux-là sont déjà démodés. Car ces chercheurs américains ont déjà développé la prochaine génération, de mini-fitbits flexibles, extra-fins, à porter à même la peau, sous forme de patch. Zoom sur ce dispositif innovant dans la revue Science.
Ce nouveau dispositif a été développé par John A. Rogers de l’Université de l’Illinois et Yonggang Huang, de l’Université Northwestern. Il se présente sous forme d’un patch mou qui suit le mouvement de la peau, bourré de puces pour offrir une surveillance bluetoothdes données de santé.
Le patch colle à la peau tel un tatouage temporaire. Parmi ses nombreuses fonctions, il permet d’envoyer les mises à jour de ces données vers le mobile ou l’ordi. Il pourrait, écrivent les auteurs, « révolutionner la surveillance clinique par électroencéphalogramme ou électrocardiogramme.
Le principe du dispositif dermique exclut le mouvement relatif : Dernier avantage et non des moindre, placé à même la peau ce dispositif élimine l’écueil du mouvement relatif et de son bruit de fond inhérents à un petit boîtier mis dans la poche, à la ceinture ou au poignet. Il pourrait peut-être même identifier des dysfonctionnements dont le patient n’est pas encore conscient, comme un début de développement de la maladie de Parkinson par exemple.
Source: Science April 2014 DOI: 10.1126/science.1250169 Soft Microfluidic Assemblies of Sensors, Circuits, and Radios for the Skin (Visuels University of Illinois@John A. Rogers)