Les six anthropologues bordelais qui ont pu venir, Jean Casset, Eric Chauvier, Myriam Congoste, Anne Doquet, Colette Milhé et Bernard Traimond, ont à tour de rôle présenté leurs recherches passées et celles en cours que les lecteurs du blog connaissent bien (Cf en particulier l’article « Sur des anthropologues bordelais »).
Ensuite, ont été précisés les neufs paradigmes sur lesquels tous s’appuient, chacun à des degrés divers :
– importance de l’enquête
– place du contexte dans la collecte des informations
– interaction entre les locuteurs et avec l’enquêteur
– attention à la forme des propos, jeux de langage, ton, rythme…
– affirmation de la singularité des objets examinés
– faire de l’enquête un instrument de connaissance
– critique des informations recueillies, pas d’affirmation sans preuve
– bibliothèque commune autour du livre de Favret-Saada
– souci de l’écriture, échapper au traité et à la monographie.
La parole a ensuite été donnée à la salle et les débats ont porté sur les modalités d’enquête, l’interdisciplinarité, les questions d’écriture et enfin sur la liberté de ces anthropologues qui s’oppose à une espèce de rétrécissement constaté ailleurs.
Bernard Traimond