Selon le coolhunter espagnol Daniel Córdoba-Mendiola, il est important de parler du concep de magasin de repos. Il existe des personnes qui ne sont pas gênés pour se laisser plonger sur les matelas d’un magasin de vente de lits et autres objets de repos. Ces gens-là font semblant qu’ils dorment quand ils testent ces matelas. Ils sont capables de faire comme s’ils étaient en couple, en train de voir la TV, entre autres activité doméstiques. Tout ça se déroulant devant les autres transitants qui se trouvent dans le même magasin. Il n’y a rien à l’encontre de ces personnes qui agissent de cette façon pour faire leurs achats de lits, mais pour autres personnes, plus timides, il s’agit d’un achat similaire à celui qu’on peut faire sur Internet.
Et s’il y a avait des cabines d’essayage comme celles qu’il y a dans un magasin H&M ou Zara ? Un consommateur peut cohabiter dans une cabine d’essayage pendant trois heures afin de prendre sa décision d’acheter un t-shirt blanc de coton à 10€, dans ce cas-là pourquoi il n’y a pas des cabines d’essayage où les gens peuvent tester les lits aisément et en intimité.
Il n’y a pas non plus besoin d’avoir un pijama, un livre sur une table de chevet, un ami, de la lumière d’ambiance, etc. pour faire un test matelas. Mais dans tous les cas, un coin plus recueilli sera toujours mieux que d’être au milieu du magasin, avec des lumières de néon et à la vue de passants éperdus. Un achat de ce style est égale à un achat voilé.
Ce sont ces détails qui font que les commerces, petits et traditionnels, survivent de nos jours. Mais jusqu’à que cela arrive, les plus timides vont continuer à choisir leurs matelas dans les hotels, noter le numéro de référence puis se diriger vers le magasin physique.
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