
C'est aussi la possibilité de ne pas gagner. Une élection donne cette possibilité. Je n'avais jamais connu la défaite, c'est fait. Les vagues n'auront pas été toutes dans le même sens ce mois de Mars...

Je vis très bien les choses. Je suis épuisé, moralement et surtout physiquement (où le corps m'a dit que bon voilà quoi). Mais je suis bien. J'ai deux bébés merveilleux, une dame fantastique, et des amis qui font que la vie vaut vraiment la peine d'être vécu sans forcément des tonnes d'emmerdements qui font que la nuit on dort mal. J'ai de la peine pour les gens avec qui j'étais : j'en aime certains énormément. Mais c'est le jeu.
Ce jeu qui fait que ce village qui m'a vu bourré durant mes étude est maintenant administré en partie par beau-papa. J'en suis heureux, surtout pour ce village : il sera bien servi.

Quant à moi, je vais me reposer un peu. Retraite à 36 ans, c'est très bien, ça me conservera. Mais pour mes bébés et les gens que j'aime, je n'ai pas envie de me griller trop vite... (et je souhaite pleins de belles choses pour les gens qui occuperont le siège que j'occupais. La politique n'est pas la guerre ni la haine, et c'est surtout l’intérêt des gens qui votent pour ou contre nous).