Le syndrome Copernic, Henri Loevenbruck

J’ai dévoré ce roman comme la part de gâteau qui allait avec !

Le résumé

Détenir une vérité que le monde refuse mais dont la portée pourrait pourtant bouleverser l’avenir de l’humanité. Cette certitude a un nom : le syndrome Copernic.
Vigo Ravel a trente-six ans et a développé les symptômes de ce mal étrange. Diagnostiqué schizophrène et amnésique, il s’est résigné à accepter sa maladie, notamment grâce à l’aide de son psychiatre et de nombreux médicaments.
Mais Vigo souffre-t-il vraiment d’une schizophrénie paranoïde aiguë ou connaît-t-il simplement la vérité ? Les voix dans sa tête sont-elles des hallucinations dues à ses troubles psychiques ou entend-il les pensées des gens ? Après les attentats qui ont presque entièrement détruit le quartier de la Défense, Vigo ne doute plus. Ce sont les voix qui, ce matin-là, lui ont ordonné de fuir et lui ont évité une mort certaine.
Revenant sur les lieux du drame pour vérifier si son thérapeute est en vie, les secours lui affirment que le médecin qu’il cherche n’a jamais existé. Délire ou complot ?
Décidé à percer le mystère qui l’entoure, Vigo se lance dans une quête effrénée, celle de la vérité. Et certaines forces, dans l’ombre, semblent prêtes à l’empêcher à tout prix d’y parvenir.
Il y a des secrets qui valent tous les sacrifices. Même celui de l’âme.

Mon avis

Vigo est au premier coup d’oeil un homme étrange. Un homme perturbé, suivi par un psychiatre pour schizophrénie. Alors qu’il se rendait à son rendez-vous, il entends des voix qui lui font comprendre que quelque chose cloche, qu’il faut absolument sortir de cet immeuble de la Défense. Immeuble qui explosera quelques secondes plus tard ne laissant aucun survivant, pas même le Docteur Guillaume. Cependant, point de Dr Guillaume sur les listes des survivants et le cabinet semble n’avoir jamais existé… Schizophrène ou pas schizophrène sera la question qui le tourmentera tout au long de ce récit et la question que je me poserais à chaque page. En effet, il semble sain d’esprit malgré de drôles de crises, et ça plus le fait que son cabinet n’existe pas, que ses parents ne reviennent pas, que personne ne s’inquiète et qu’il soit constamment suivi, tout ça amène à se poser des questions, beaucoup de questions.

Pour en finir avec ce mystère, pour être s’assurer de son état mental, Vigo se lance dans une enquête à corps perdu, d’abord aidé par une flic, Agnès, une patiente de la psychologue qui commence à le suivre peu après les attentats. Flic, un détail qui m’a fait tiquer. Est-elle de son côté ? Le balancera-t-elle ? On se pose aussi pas mal de questions sur elle.

Au fur et à mesure qu’il avance dans ses recherches, les ennuis ne cessent d’augmenter mais il aura une aide mystérieuse mais précieuse qui lui permettra d’en savoir plus sur le fameux syndrome Copernic et ce chiffre 88 qui semble le suivre partout : sa montre qui n’affiche plus que ce chiffre, le "protocole 88" sur lequel il enquêtera …

Bref, encore une enquête passionnante qui nous emmène dans un domaine un peu différent du testament des siècles mais dans lequel on retrouvera certains personnages "connus" dans ce précédent thriller. Moi qui espérait les retrouver en début de lecture, je suis bien contente de les retrouver.

Henri Loevenbruck attise ma curiosité à chaque bouquin, il nous emmène sur des terrains qui me sont inconnus, ici la schizophrénie par exemple. C’est toujours cohérent, intriguant et passionnant. Le rythme est toujours soutenu à l’image de la véritable chasse à l’homme qui vise à réduire au silence Vigo. On veut toujours en savoir plus, je veut toujours en savoir plus. Je voulais déjà tout savoir après avoir lu les premiers chapitres tellement il a su me happer dans l’histoire. Je grapillais au maximum sur mes heures de déjeuner, j’attendais avec le plus d’avance possible le train sur le quai pour reprendre le fil du récit. Bref, j’étais plus qu’accroché dans ce livre…