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Critiques Séries : Parenthood. Saison 5. Episode 22. The Pontiac.

Par Delromainzika @cabreakingnews

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Parenthood // Saison 5. Episode 22. The Pontiac.
SEASON FINALE


Comment achever une saison légère comme la saison 5 de Parenthood ? C’est une question difficile. Notamment car je ne sais pas moi même ce que j’avais envie de voir sans les derniers épisodes de cette saison 5. Mais ce que j’ai trouvé d’assez gonflé avec « The Pontiac » c’est que l’épisode oublie en grande partie toit ce que la saison a pu faire afin de faire des envolées lyriques assez étonnantes. Il y a donc énormément de bons sentiments bien entendu mais c’est aussi ce qui rend cet épisode attachant, drôle et terriblement émouvant. J’ai instantanément versé des larmes devant l’épisode. Je crois que cela ne m’était plus arrivé devant Parenthood depuis la saison précédente. C’est fou mais c’est là que je me rends compte à quel point je n’ai pas été aussi touché par cette saison que je n’aurais pu le vouloir. Pourtant je les aime les Braverman, cette petite famille pleine de personnages tous mignons et intéressants. Cet épisode est celui du gommage, celui où Parenthood tente de réparer les erreurs faites durant cette année avec beaucoup de malice. Il y a des choses que je n’aurais pourtant jamais cru aimer comme par exemple la relation entre Sarah et Hank. C’est un exemple simple mais il y a encore trois épisodes de ça, j’avais plutôt envie de laminer Hank car je ne l’aime pas du tout.
Et puis dans l’épisode précédent j’avais ressenti quelque chose, comme si cette relation était logique et surtout efficace. Du coup, je suis content de voir que Parenthood s’en sort à merveille de ce point de vue là. Ce n’était pas facile mais la manière dont Sarah débarque, sans un mot, et embrasse Hank à pleine bouche c’était un moment que l’on a l’impression de voir que dans les vraies bonnes comédies romantiques. Je ne suis pas encore prêt à dire adieu à Jason Ritter dans mon esprit car Marc était parfait pour Sarah à mes yeux mais peu importe, Hank est intéressant à ce moment là de la vie de Sarah. Il faut dire qu’il a su la comprendre petit à petit et puis lui apporter le conforme dont elle avait besoin. Elle était complètement paumée mais elle s’est ressaisie, tout cela pour le plus grand plaisir du téléspectateur que je suis. Cet épisode était aussi étrangement apaisé. J’ai ressenti comme une vraie accalmie. Il y a énormément de scènes contemplatives où la série cherche à faire un vrai bilan, à capturer des visages, des expressions, plutôt qu’à délivrer du kilomètre de dialogues. Et c’est à mon humble avis ce que Parenthood pouvait faire de mieux, tout simplement.

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Ensuite il y a Zeek et Camille. Leur déménagement est un très joli moment de vie. On voit toute la famille mais en plus de ça, il y a de l’émotion à revendre. La manière dont la maison est déménagée, où tout le monde se retrouver à jouer une dernière fois dans la cour, etc. Leur petite maison est tout aussi confortable avec un petit jardin où ils pourront encore faire de très jolis repas de famille. C’est même quelque chose que j’ai envie de voir dans une future saison de la série. Ce serait tout de même sacrément dommage de voir l’inverse. La série ne cherche pas non plus à réellement apporter de conclusion à quoi que ce soit (notamment sur Amber ou encore Joel et Julia) mais simplement à nous montrer que la vie suis son court. Parmi les épisodes que je préfère de Parenthood il y a presque que des épisodes où au centre de ceux-ci on retrouve des personnages plein de charme vivant leur vie simplement sans fioritures. Je ne suis pas à la recherche du gros cliffangher ou encore de la scène qui va me faire pleurer toutes les larmes de mon coeur.
Non, ce que je recherche dans une série comme Parenthood c’est quelque chose comme cet épisode, d’authentique qui se veut proche des personnages. C’est pourquoi j’ai adoré les moments dont j’ai parlé plus haut. Il y a aussi Ryan et Amber à l’hôpital. C’était très joli, mignon et l’on sent que la série conclue tout ça de façon intelligente, sans trop en faire. Amber est quelqu’un que j’apprécie et qui m’a bouleversé sur le lit d’hôpital de Ryan. Cette relation d’amants maudits est tout de même sacrément bien fichue. Annabeth Gish, dans le rôle de la mère de Ryan était brillante elle aussi, apporte énormément de singularité à son jeu. Le but de cet épisode est clairement de nous surprendre par la non surprise. Il y a des scènes pleine de magies mais un peu plus petites comme le petit discours de Victor à l’école parlant de sa famille et de tout l’amour qu’il peut leur porter ou encore Zeek qui donne la Pontiac à son petit fils, Drew. Nous avons aussi le retour d’Haddie, très réussi où Kristina va nous offrir une déclaration d’amour à sa fille légère, simple mais terriblement touchante.
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Mais je me demande aussi où est-ce que Parenthood peut réellement aller. Notamment du point de vue de Joel et de Julia. J’ai trouvé les deux personnages assez différent. On sent que leur relation s’est apaisée par rapport à il y a encore quelques épisodes. C’est une très bonne chose puisque je pense que l’on a plus ou moins vers une réconciliation mais pour cela, il va falloir attendre une saison 6 (qui je l’espère se fera) afin de réellement renouer les liens entre les deux personnages. Car au fond ce serait peut-être un peu trop facile que de les réconcilier d’un coup sans qu’il n’y ait de réelle réflexion sur leur mariage et pourquoi cela n’a pas fonctionné totalement.
Note : 10/10. En bref, il n’y avait pas de plus belle fin possible pour cette saison.


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