Les quatre journalistes français, ex-otages en Syrie, ont atterri, dimanche 20 avril 2014, à l'aéroport de Villacoublay, au sud de Paris, où les attendaient le président François Hollande, leurs familles et de nombreux confrères.
François Hollande a été le premier à s'adresser à la presse : « C'est un jour de grande joie pour eux-mêmes, pour leur famille, pour leurs amis, pour leurs proches, et pour la France, qui est fière d'avoir des compatriotes de cette valeur qui puissent servir la liberté de la presse ».
Très ému, Didier François, journaliste d'Europe 1, a parlé au nom de ses compagnons de captivité :
« C'est un grand bonheur d'être libre, de voir le ciel, de pouvoir marcher. Ça a été long mais on n'a jamais douté. (...) Quand on est sorti, il y a quelque chose qui nous a touchés : le degré de mobilisation, cette générosité qu'ont les Français quand il s'agit de leur presse, de leurs concitoyens à l'étranger. »
Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, libérés samedi à la frontière avec la Turquie vont ensuite se rendre dans un hôpital militaire parisien pour un bilan médical.lemonde.fr