Philippe Gilbert, maître du Cauberg

Si certains sont experts du chrono, d’autres du sprint et enfin d’autres des cols hors-catégories, il paraît évident que Philippe Gilbert règne sans partage lorsqu’il s’agit de gravir le mythique mur de Cauberg! En effet, après avoir remporté en 2010 et 2011 l’Amstel Gold Race en gravissant en premier celui-ci, le puncher belge a remis ça dimanche avec un panache exceptionnel comme à son habitude. Le scénario de la classique ardennaise s’est trouvé quasi identique à celui qui s’était déroulé à l’automne 2012, lorsqu’il était venu chercher le maillot arc-en-ciel sur ces mêmes pentes. Son compatriote Jelle Vanendert (BMC) et l’Australien Simon Gerrans (Orica-GreenEdge) ont dû se contenter des places d’honneur, avec quelques secondes de retard. Après 3 saisons où les classiques, sa spécialité, se refusaient à lui, Philippe Gilbert a enfin remis les pendules à l’heure et a ainsi démontré qu’à 31 ans, il était loi d’être fini. Alors que se profilent la Flèche Wallone puis la doyenne des Classiques, Liège-Bastogne-Liège, Gilbert fera bien figure de favori et à l’image des Boonen ou Cancellara lors des Flandriennes, celui-ci sera marqué de près à la culotte. Ou plutôt dans le jargon cyclisme, il aura sa roue sucée de près par ses adversaires!