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Vrai comme: God blesse!

Par Guimond

Nos naufragés émergent au cœur de la tourmente
Armés seulement du verbe aller
Dont les experts ne savent quelles conclusions
Encore tirer, sinon que tant qu’à tirer

Tirez sur quelqu’un d’autre, ceux-là savent
Qu’on peut même pas les torturer
Après un accident jugé d’immortel soit disant
Ils se réveillent dans cette étrange réalité ici

En priant que cela ne revienne à la normale
L’âme dans ses nouveaux habits module la formule
Prépare le curriculum qui servira de sérum
Pendant que le corps croupira épuisé

Grommelant soudain la langue du sauvage
Culture et refrain de cet alentour conditionnel
Alors que la partie du corps avec des ailes mènera
Sur plusieurs plans sa conquête parallèle

Dans les couloirs d’un collège transparent
Somme des sens tournés vers ce cœur brisé
Perdu dans l’encre du créé, à chacun le sien
Tels des détails que l’on rêve d’oublier

Aussi vrai que god admire ce qu’il a créé
En clouant sur son passage de terribles atrocités
Toujours à titre de conseil amical virtuel
Dessoudant la pays plutôt que de le labourer

Savoure à fond combien l’amour détruit
Ensuite tu auras ta licence pour créer
Ça ne lésine pas sur les décimés, la vérité
Aussi vrai que l’injustice bosse chez les anges

Qui suivent son cours au suivant suivant
Le verbe aller décline peu à peu de conjuguer
Sauf au-dessus du donnant-donnant
Dans une alliance contre nature

Régurgitée par le corps comme un s.o.s. car
Il y aura toujours de la fracture à essuyer
À chaque instant présent tu choisiras
Pourtant uniquement toujours

Entre l’Autoréalité pleinement assumée
Signifiant de distinguer entre ce “quoi” que tu es
Et tous les autres “quoi” flottant dans la clarté
Là quand plus on accepte de changer

Plus la Lumière intercède et nous en fait suer
Bref la création sans ton consensus
Telle que tu l’as toujours subie
Ce ne sera plus ta tasse de thé

Vrai comme god répare tous les pots
Inutile de tergiverser au retour
À genoux nus pieds sans chapeau de cowboy ni Cadillac
Embrasse au retour d’exil ta propre crasse presto

Signifiant que si toute l’humanité est en moi
Il y en a plusieurs à qui je demande pardon
Les gens qui t’entourent sont ta tribu
Ding ding mise à jour le programme

Marie-toi vite sinon t’es Next ! au poteau
(ahaha… genre le diable dans le fond,
mais il a raison ce sacripant)
Va te montrer de quoi tout es capable

Quand tu t’y mets épais sur la beurrée
Entends-tu les hélicos dans le claquement
Des bottes au bout d’une laisse
Quand tes miradors aveugles

Auront suffisamment sué
La bile de l’immondice d’iniquité
Auras-tu assez dormi sous le phare
Depuis que le pont se sera écroulé

Pour accepter ton prochiant degré
Qui lui ne se limite pas au 3D
Aussi vrai que god est seul en toi
C’est rien que lui qui veut te niquer

Sous toutes tes coutures au moins
Ou exactement l’inverse sachant de qui ça vient
Là quand plus on s’efforce de se rendormir
Plus le rêve prend le dessus sur son opposé

Regarde moi bien cette table mon ami reste
Goûte à la terre ma parole du ciel décanté
Aussi vrai que la catastrophe va débarquer
Pour te servir de réveil matin

Tsunami volcanique et revirement de fonds de retraite
Saoul sous la table de la taverne
Que peu à peu tu te redresse
Géant longtemps oublié dans la caverne

De l’allégorie de Platon
Tout de même pendu au fil
Qui te relie à la clarté
Là quand plus on s’efforce de se rendormir

Plus le rêve prend le dessus sur son opposé
Là quand plus on s’efforce de se rendormir
Plus le rêve prend le dessus sur son opposé

DanleMiel 2012


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