Benoît XVI s'est exprimé hier devant les membres de la Plénière du Conseil Pontifical de la Pastorale pour les Migrants et les Itinérants.
Un rappel net sur la "famille migrante et itinérante" :
"Il ne faut pas oublier que la famille, même la famille migrante et itinérante, est la cellule originaire de la société, qu'il ne faut pas détruire, mais qu'il faut défendre avec courage et avec patience. Elle représente la communauté dans laquelle, dès l'enfance, on est formé à adorer et à aimer Dieu, en apprenant la grammaire des valeurs humaines et morales , et en apprenant à faire un bon usage de la liberté dans la vérité. Malheureusement, dans de nombreuses situations, cela se fait avec difficulté, et spécialement dans le cas de ceux qui sont touchés par le phénomène de la mobilité humaine".
Sur le lien étroit entre les sacrements de mariage et d'eucharistie :
"Les époux, dans leur vie quotidienne, doivent inspirer leur comportement en suivant l'exemple du Christ qui 'a aimé l'Eglise et s'est donné Lui-même pour elle' : ce geste suprême d'amour est représenté à chaque Célébration Eucharistique. C'est pourquoi la pastorale de la famille se référera de manière opportune à cette donnée sacramentelle comme à sa référence d'importance fondamentale.
Mais, celui qui va à la Messe - et il faut en faciliter la célébration également pour les migrants et les itinérants - trouve dans l'Eucharistie un renvoi très fort à sa propre famille, à son propre mariage, et est encouragé à vivre sa propre situation dans une perspective de foi, en cherchant dans la grâce divine la grâce nécessaire pour y parvenir".