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les socialistes voteront-ils contre l’austérité ? j’en doute…
Publié le 28 avril 2014 par Mister Gdec
La lettre de Valls envoyée aujourd’hui aux parlementaires de la majorité, et ses mesures de dernière minute aux consonances légèrement socialistes (qui me font cependant dire que le bras de fer de "l’aile gauche du ps" n’aura pas servi à rien) ne semblent pas avoir convaincu tout le monde… et notamment les militants de terrain du PS :La suite est ici. Nous verrons bien demain si les rebelles du ps se laissent attendrir…. On prend les paris. Moi, j’ai déjà dit ce que j’en pensais : de la mousse médiatique qui tournera court. De simples rebelles d’opérette qui n’ont pas de couilles.Post-scriptum : déja, le bureau national du PS se couche….Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ». – See more at: http://www.humanite.fr/le-cri-de-colere-de-militants-ps-contre-lausterite-523295#sthash.EuwsoS7Z.dpuf
Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».
La pétition (www.socialistes-contre-austerite.fr/) se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas, mardi à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité ».
QUI A SIGNE ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de ce qui fait le squelette militant de ce parti. Des secrétaires fédéraux de départements emblématiques ont ratifié ce texte : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les animateurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mérindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…
De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ardennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlantiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable et on notera pour sourire celle du maire de La Tronche (Corrèze) qui doit faire faire la grimace à l’ancien président du Conseil général.
CE QU’ILS DISENT : Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre Florence, « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis que Marianne « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ». Géraldine, conseillère municipale de Noisy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux !. Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »
Bernard, un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». Dominique s’affirme « mécontent d’être déçu » tandis qu’Eric répète : « Déçu, déçu, déçu ». « A ce point, je n’y croyais pas », avoue François, un Dijonnais. Hervé s’explique : « je n’ai pas voté Hollande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du président précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».
Colette de Seyssein, l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » Hélène jette l’éponge : « Conseillère municipale, je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui le réaffirment comme Martine, « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nouveau Front populaire ».
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Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».
La pétition (www.socialistes-contre-austerite.fr/) se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas, mardi à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité ».
QUI A SIGNE ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de ce qui fait le squelette militant de ce parti. Des secrétaires fédéraux de départements emblématiques ont ratifié ce texte : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les animateurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mérindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…
De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ardennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlantiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable et on notera pour sourire celle du maire de La Tronche (Corrèze) qui doit faire faire la grimace à l’ancien président du Conseil général.
CE QU’ILS DISENT : Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre Florence, « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis que Marianne « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ». Géraldine, conseillère municipale de Noisy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux !. Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »
Bernard, un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». Dominique s’affirme « mécontent d’être déçu » tandis qu’Eric répète : « Déçu, déçu, déçu ». « A ce point, je n’y croyais pas », avoue François, un Dijonnais. Hervé s’explique : « je n’ai pas voté Hollande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du président précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».
Colette de Seyssein, l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » Hélène jette l’éponge : « Conseillère municipale, je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui le réaffirment comme Martine, « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nouveau Front populaire ».
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Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».
La pétition (www.socialistes-contre-austerite.fr/) se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas, mardi à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité ».
QUI A SIGNE ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de ce qui fait le squelette militant de ce parti. Des secrétaires fédéraux de départements emblématiques ont ratifié ce texte : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les animateurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mérindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…
De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ardennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlantiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable et on notera pour sourire celle du maire de La Tronche (Corrèze) qui doit faire faire la grimace à l’ancien président du Conseil général.
CE QU’ILS DISENT : Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre Florence, « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis que Marianne « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ». Géraldine, conseillère municipale de Noisy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux !. Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »
Bernard, un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». Dominique s’affirme « mécontent d’être déçu » tandis qu’Eric répète : « Déçu, déçu, déçu ». « A ce point, je n’y croyais pas », avoue François, un Dijonnais. Hervé s’explique : « je n’ai pas voté Hollande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du président précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».
Colette de Seyssein, l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » Hélène jette l’éponge : « Conseillère municipale, je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui le réaffirment comme Martine, « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nouveau Front populaire ».
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Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».
La pétition (www.socialistes-contre-austerite.fr/) se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas, mardi à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité ».
QUI A SIGNE ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de ce qui fait le squelette militant de ce parti. Des secrétaires fédéraux de départements emblématiques ont ratifié ce texte : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les animateurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mérindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…
De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ardennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlantiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable et on notera pour sourire celle du maire de La Tronche (Corrèze) qui doit faire faire la grimace à l’ancien président du Conseil général.
CE QU’ILS DISENT : Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre Florence, « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis que Marianne « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ». Géraldine, conseillère municipale de Noisy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux !. Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »
Bernard, un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». Dominique s’affirme « mécontent d’être déçu » tandis qu’Eric répète : « Déçu, déçu, déçu ». « A ce point, je n’y croyais pas », avoue François, un Dijonnais. Hervé s’explique : « je n’ai pas voté Hollande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du président précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».
Colette de Seyssein, l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » Hélène jette l’éponge : « Conseillère municipale, je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui le réaffirment comme Martine, « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nouveau Front populaire ».
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Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».
La pétition (www.socialistes-contre-austerite.fr/) se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas, mardi à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité ».
QUI A SIGNE ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de ce qui fait le squelette militant de ce parti. Des secrétaires fédéraux de départements emblématiques ont ratifié ce texte : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les animateurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mérindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…
De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ardennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlantiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable et on notera pour sourire celle du maire de La Tronche (Corrèze) qui doit faire faire la grimace à l’ancien président du Conseil général.
CE QU’ILS DISENT : Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre Florence, « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis que Marianne « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ». Géraldine, conseillère municipale de Noisy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux !. Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »
Bernard, un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». Dominique s’affirme « mécontent d’être déçu » tandis qu’Eric répète : « Déçu, déçu, déçu ». « A ce point, je n’y croyais pas », avoue François, un Dijonnais. Hervé s’explique : « je n’ai pas voté Hollande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du président précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».
Colette de Seyssein, l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » Hélène jette l’éponge : « Conseillère municipale, je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui le réaffirment comme Martine, « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nouveau Front populaire ».
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Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent imposer près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».
La pétition (www.socialistes-contre-austerite.fr/) se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas, mardi à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité ».
QUI A SIGNE ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de ce qui fait le squelette militant de ce parti. Des secrétaires fédéraux de départements emblématiques ont ratifié ce texte : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les animateurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mérindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…
De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ardennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlantiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable et on notera pour sourire celle du maire de La Tronche (Corrèze) qui doit faire faire la grimace à l’ancien président du Conseil général.
CE QU’ILS DISENT : Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre Florence, « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis que Marianne « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ». Géraldine, conseillère municipale de Noisy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux !. Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »
Bernard, un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». Dominique s’affirme « mécontent d’être déçu » tandis qu’Eric répète : « Déçu, déçu, déçu ». « A ce point, je n’y croyais pas », avoue François, un Dijonnais. Hervé s’explique : « je n’ai pas voté Hollande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du président précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».
Colette de Seyssein, l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » Hélène jette l’éponge : « Conseillère municipale, je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui le réaffirment comme Martine, « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nouveau Front populaire ».
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