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Premier contact avec Varanasi

Publié le 14 janvier 2014 par Bourlingueur @jonathancusteau
Premier contact avec VaranasiÀ la gare de Mughai Sarai, où je suis descendu, mes amis indiens étaient bien déçus de me voir partir. Il a d’ailleurs fallu qu’ils m’aident pour savoir où descendre, parce que ce n’est nullement annoncé. Quand on connaît l’heure d’arrivée, on peut être vigilant. Mais quand le retard est énorme, difficile de trouver ses repères.
Les adieux sont toujours déchirants. Mais ils ne se déroulent jamais dans le calme. Un Blanc? Tous les chauffeurs de taxi, de rickshaw, de n’importe quoi viennent nous importuner. Heureusement, mes amis pouvaient leur répondre d’aller voir ailleurs…
Pour parcourir les 28 km qui me séparaient de mon hôtel, il aura fallu plus d’une heure. Moi qui devais arriver en matinée, je découvrais la route vers Varanasi au soleil couchant.
Il y a la congestion, les autobus, les vélos, les rickshaws qu’il faut contourner en klaxonnant toujours le plus possible. Et ensuite s’aventurer dans des ruelles terreuses qui mettent à l’épreuve n’importe quelle suspension.
Bon à savoir : si l’hôtel dispose de l’eau chaude, il faut généralement le demander à l’accueil pour que quelqu’un mette le chauffe-eau en activités.
Varanasi est un enchevêtrement de ruelles, un labyrinthe où même certains habitants peuvent être confus à l’occasion. À l’hôtel, on me dirige vers un restaurant qui appartient au même propriétaire en me donnant un plan tracé à la main. Ce qui, sur le plan, est dessiné comme une rue principale peut très bien être une allée boueuse. Faut deviner. S’égarer fait aussi partie du plaisir, remarquez.
Après maintes confusions, je trouve le fameux restaurant, où on trouve de tout sur le menu. Reste que si on demande quelque chose en particulier, il faut s’attendre à « don’t have ». C’est de même.
En soirée, passé 22 h, on éteint les lumières un peu partout en ville. Retrouver son chemin dans le labyrinthe, dans la plus pure obscurité… bonne chance! J’y suis à tout le moins parvenu.

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