La séparation parent/enfant … partir pour mieux se retrouver

Samedi j’ai récupéré mon fils après une semaine chez son père. J’allais vous écrire quelques mots sur le bonheur de nos retrouvailles et puis je me suis rendue compte que c’était déjà fait. J’ai ressenti les mêmes  angoisses, les même joies et j’ai eu les mêmes câlins débordants de tendresse de mon petit bonhomme.

Au début ces séparations avec mon petit homme étaient très difficiles et puis… et puis j’ai su voir le coté positif.

C’est vrai, même si l’absence de mon petit garçon est toujours douloureuse, ça m’offre la possibilité l’espace d’une semaine ou deux de renouer avec ma vie « d’avant ». Tous ces petits bonheurs  que j’avais presque oublié.

Bonheurs du du quotidien:
- Se préparer en une demi-heure le matin
- Prendre un bain tranquille, dans le calme le plus absolu
- Ne pas regarder la chaîne des dessins animés pendant quelques jours
- Prendre le métro sans avoir à se soucier d’où sont les ascenseurs ou s’il y a une âme généreuse qui vous aidera à porter la poussette.
- Faire tourner une ou deux machines à laver par semaine SEULEMENT
- Ne pas manger de croquette de poisson, des saucisses Herta, du riz , des pates…

Mais aussi :
- Les longs déjeuners entre amis sans courir derrière son bambin et rater la moitié des conversations
- Les debuts de soirées à faire des acrobaties sur un trapèze.
- Aller au ciné pour voir un film (et pas un dessin animé …)
- Ne pas se faire réveiller par un petit homme autoritaire qui vous somme de sortir du lit de son air le plus grave et dans son plus beau franglais « Down, maman. Down ! ». Quoique ça, ça me manquerait presque ;)

Et puis sans ces absences je ne connaitrai pas la joie immense de retrouver mon petit homme. Redécouvrir la petite fossette sur sa joue gauche, ses jolies boucles brunes, son énergie débordante, sa tendresse débordante. Sans ces séparations, je profiterai peut-être un peu moins de tous ces moments si précieux qu’on peut parfois prendre pour acquis.

Ces retrouvailles avec mon fils mais aussi un peu avec moi-même n’existeraient pas sans nos séparations…