La vie nous emporte parfois à nous remettre en question et à changer nos mauvais pas afin qu’ils deviennent un élément nous permettant de changer notre futur
Voici une situation qui me rappel constamment ce que vie une personne qui me suit depuis un certain temps et qui avec le temps et la persévérance à réussi à se remettre sur les rails.
Mon amie, K…., tu as fais de grand progrès depuis 2006 et l’espoir t’es toujours permis de penser qu’un jour tu seras toi aussi auprès de ces enfants qui sont tient!
Nous allons maintenant regarder un jugement nous démontrant l’évolution d’une mère qui était aux prises avec la DPJ.
[5] La relation des parents est parsemée de violence de la part du père à l’égard de la mère et de séparations.
[6] Le Directeur de la protection de la jeunesse est présent dans la vie des enfants depuis 2002.
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[8] Par la suite, la mère s’est reprise en main et a offert une bonne collaboration aux intervenants. Elle a toujours maintenu des contacts avec les enfants. Ainsi, le 20 juillet 2010, cette Cour ordonne le retour des enfants chez leur mère avec un suivi.
[9] Cette réintégration des enfants chez leur mère est un échec. Elle venait de déménager dans une nouvelle maison, débuter un premier emploi à temps plein, en plus d’assumer la charge des trois enfants. Elle s’est vite sentie débordée par la lourdeur de ces tâches.
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[13] La mère explique que sa situation personnelle s’est dégradée à la suite du jugement rendu par le juge Côté le 19 janvier 2011.
[14] Elle a subi, à maintes reprises, de la violence conjugale. Le père se retrouve d’ailleurs en prison depuis décembre 2010 jusqu’à l’été 2011, et ce, en raison des verdicts de culpabilité relatifs à des accusations de harcèlement et de voies de fait sur la mère.
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[19] En juin 2011, elle rencontre, en présence de l’intervenante au dossier, ses trois enfants. Elle leur explique qu’il s’agit d’une dernière rencontre et qu’à partir de ce moment- là, les enfants ne pourront plus la voir. Cette rencontre est déchirante pour les enfants et pour la mère, qui pleure à l’audience en la relatant.
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[29] Depuis l’ordonnance du 24 novembre 2011, la mère a toujours été assidue en ce qui concerne les contacts avec les enfants.
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[34] La mère travaille toujours chez [la Compagnie A]. Elle occupe un poste permanent de technicienne au service à la clientèle. Elle explique qu’elle est bien vue par son employeur, qui lui offre de la souplesse dans l’aménagement de son horaire de travail, pour pouvoir être présente auprès des enfants.
[35] La relation avec monsieur D est aimante et empreinte de respect. Le 20 septembre 2012, ils sont devenus les parents de E. E ne fait pas l’objet d’un signalement ou d’un suivi de la part du Directeur de la protection de la jeunesse.
[36] La mère a entamé des procédures en révision de l’ordonnance rendue le 24 novembre 2011 dès le mois de mai 2013.
[37] Elle explique qu’elle n’était pas en mesure d’entamer ces démarches avant, car elle n’était pas en mesure d’offrir une stabilité suffisante à ses enfants. Elle explique aussi qu’elle voulait donner à l’enfant ainsi qu’à Z et Y l’opportunité d’apprivoiser l’arrivée de E dans la famille.
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[42] La mère a une belle relation avec l’enfant. Elle désire que l’enfant s’épanouisse et qu’elle se développe à son plein potentiel.
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[49] La mère a toujours été soucieuse du bien-être de l’enfant. Elle s’est toujours souciée à lui offrir des activités lui permettant de se développer.
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[53] Madame C exprime que la relation de la mère avec le père en était une conflictuelle et que la mère a subi de la violence de la part du père. La mère était malheureuse lors de cette relation. L’état de la mère s’est beaucoup amélioré, car la mère reflète maintenant le bonheur, la santé. Cela fait des années qu’elle ne voyait plus de lumière dans les yeux de la mère.
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[57] Le Directeur de la protection de la jeunesse s’oppose au retour de l’enfant auprès de sa mère, et ce, en raison de l’état mental de cette dernière. La mère ne reconnaît pas son problème ou le minimise.
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[59] Le Tribunal a pu constater que la mère à l’air bien dans sa peau. Elle est consciente de ses lacunes passées en ce qui concerne son rôle de mère et elle n’essaie pas de les nier ou de les minimiser.
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[69] L’avocate des enfants soutient que les faits nouveaux doivent être appréciés de façon globale. Elle est d’avis que les faits invoqués par la mère justifient la révision de l’ordonnance rendue le 24 novembre 2011. Elle soutient qu’il est dans le meilleur intérêt des enfants que ceux-ci soient retournés auprès de leur mère.
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[73] Le Tribunal considère que la mère démontre qu’elle met par-dessus tout la stabilité matérielle, financière et émotionnelle des enfants.
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[76] La preuve prépondérante démontre que la stabilité est présente dans la vie de la mère depuis août 2011. Elle est dans une relation stable avec monsieur D avec qui elle a E. Elle occupe un emploi stable et rémunérateur.
[77] Le Tribunal a pu constater la sincérité et l’introspection des propos de la mère. Celle-ci n’essaie pas de minimiser les erreurs commises dans le passé.
[78] La mère reconnaît ses difficultés personnelles passées et elle est disposée de prendre toutes les mesures nécessaires afin de les régler.
[79] La preuve ne permet pas de conclure que les problèmes de santé mentale éprouvés par la mère influencent ses capacités parentales actuelles.
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[82] Le Tribunal considère qu’il est dans le meilleur intérêt de l’enfant que celle-ci soit confiée à sa mère.
Pour lire ce jugement démontrant que toute personnes peut changer: Cliquer ici
Mon amie K… garde toujours espoir qu’un jour tu gagneras car avec l’espoir tu peux déplacer des montagnes…
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