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How to survive – survival test

Publié le 01 mai 2014 par Be-Games @be_games
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Publié le 1 mai 2014 par Miss Babydoll

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How to survive – survival test

Vous allez vite vous en apercevoir, les zombies et moi, c’est une grande histoire d’amour. Je ne sais pas si c’est leur côté mal coiffé ou leurs vêtements déchirés qui m’attirent (j’ai toujours eu un faible pour les beatniks) mais dès qu’un Survival Horror pointe le bout de son nez, j’en ai l’eau à la bouche ! C’est donc ce qui s’est produit en apercevant How To Survive. D’accord, les jeux du genre ne sont pas en voie de disparition, mais 505 games et Eko Software nous proposent, à première vue, un projet quelque peu innovant. S’inspirant fortement de Left4dead ou de Dead Island avec une vue à la troisième personne, il a tout pour plaire. Cerise sur le gâteau, l’ajout de trois barres de besoins vitaux – boire, manger et dormir – qui augmente (un peu…) le côté survivaliste.

Allons, allons-y !

L’histoire commence après un naufrage, sur une île déserte. Parmi les coquillages et les crustacés, quelques corps en putréfaction dont un semblant encore en vie. Mon héroïne (féminin du mot héros, je tiens à le préciser), d’une bonté excessive, se charge de l’aider en lui apportant une plante médicinale. En fouillant un peu, ma petite nana se dégotte une arme incontournable : un bâton ! Combiné avec une pierre : une hache ! Youhou ! Me voilà prête pour zigouiller du macchabée ! Bon, jusque là, pas de surprise : des quêtes à la Dead Island, un système de craft y ressemblant également. Rien de folichon et pas encore de barre de besoin. Le rescapé demande à prévenir son ami se trouvant de l’autre côté de l’île, l’heure pour moi de partir à l’aventure ! Ou pas… L’endroit de la quête est indiqué sur la carte. Premier petit bémol. Dans un jeu comme WoW, OK ! Mais là… Au vu de la taille des îles et de la durée du jeu, on aurait pu nous laisser chercher. Je me rends donc jusqu’au point indiqué.

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Le long de notre périple, notre héros pourra ramasser les feuilles d’un guide appelé« Kovac’s rules ». Au moyen de petites cinématiques vraiment chouettes, il explique toutes les spécificités du jeu ainsi que les crafts, potions ou recettes disponibles. Les besoins apparaissent assez vite. Me voilà avec une grosse dalle et l’envie de dormir et que vois-je ? De simples pénalités sans grande importance. Mouais, pas très immersif… Il en va de même pour la bande son qui, angoissante dans un premier temps, tape très vite sur le système. Tout particulièrement la nuit. Je ne sais quel effet était désiré, mais c’est raté ! Conséquence, j’ai dû baisser le son de ma télé et ça, c’est mal !

Les créatures… Là non plus, pas d’extase. En se frayant un chemin de la forêt à la plage en passant par quelques marécages, notre héros est confrontéà des monstres qu’on a déjà vus quelque part. On retrouve, en plus d’une copie du Boomer et du Tank de Left4dead, une sous-catégorie de zombie élastique et de gollum nocturne. Ni plus, ni moins. Fort heureusement, leur repop à chaque glissement d’écran allonge la durée de vie du jeu et augmente légèrement la pression. Car oui, comme j’en parlais plus haut, l’histoire se déroule sur une île. Enfin quatre pour être précise, mais leur taille laisse à désirer, d’où la nécessité de zombies !

Ce qui m’a le plus accroché dans How To Survive, c’est le craft. La quantité d’objets à fabriquer n’est peut-être pas ahurissante, mais il y a de quoi faire. En plus des armes et armures, il est possible de créer vos potions, boissons ou mets en tout genre. Un petit plus pour pas mal de moins.

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Le mode Coop est vraiment sympa. Pas d’écran splitté. Réincarnation rapide. Possibilité d’échange d’objets. Résultat : le mode coop est, malgré lui, un peu trop facile. Surtout que la mort n’entraîne aucune pénalité et donc au lieu d’utiliser une plante, on se laissera mourir pour une prochaine bataille plus tendue. Oui car il faut quand même le temps de se réincarner, hein. Si un zombie vous touche, c’est caisse… mais c’est bien ! Je suis preneuse de difficultés, aussi petites soient-elles, dans ce genre de jeu.

Le mode Iron man ou Défi vous permettra de jouer quelques heures de plus mais n’apporte pas grand-chose de plus. Tant dans la difficulté que dans le style de jeu. Ne parlons pas du réseau, il est mort.

Le mot de la fin

How to survive est un bon jeu d’appoint. Il est pas cher, bien foutu mais pas exceptionnel non plus. Il se laisse facilement jouer entre potes mais l’histoire en elle-même n’est pas d’un grand intérêt. Le jeu n’est au final qu’une répétition d’aller-retour sur la carte et de bachage de zombie. Pas mal mais avec un nom aussi accrocheur, je m’attendais à une révolution en à la matière. L’action de dormir, manger ou boire n’engendre aucun stress si elle n’est pas faite en temps et en heure. Le jeu ne génère, en soi, pas des masses de pression. Au final, pour le prix qu’il coûte, je vous le recommande tout de même mais ce qui semblait être une innovation n’est autre qu’un mouton en plus dans la bergerie. En attendant d’autres jeux à me mettre sous la dent, je vous embrasse !


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How to Survive est disponible en téléchargement sur PC, PS3 et Xbox 360 pour une quinzaine d’euros.


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