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L’espérance du postmillénarisme biblique

Par Monarchomaque

Cette étude est téléchargeable sur YouScribe.

Le postmillénarisme est l’une des quatre principales positions chrétiennes en eschatologie, c’est-à-dire la doctrine qui pointe vers l’Eschaton, terme grec signifiant la Fin (des temps). Cette position met de l’avant une eschatologie optimiste, gradualiste et victorieuse tandis que les trois autres positions mettent de l’avant des eschatologies plutôt pessimistes, catastrophistes et défaitistes. Le point de départ de la compréhension postmillénariste de la Bible est l’affirmation que le millenium est maintenant. Cela se déduit à partir de la jonction des postulats suivants : « [L'apôtre] Jean décrit [dans le Livre de l'Apocalypse] trois caractéristiques basiques du millenium : {1} Il nous dit qu’au commencement du millenium et pour la plupart de sa durée, Satan est ‹ lié › ; {2} Christ règne avec les chrétiens pendant le millenium ; {3} À la fin du millenium Satan est brièvement ‹ délié ›. Une comparaison avec les Écritures précédentes révèle que le millenium est l’âge présent entre les deux venues de Christ[1]. » Nous examinerons successivement ces trois postulats. Nous élaborerons ensuite sur la dimension cosmique de la rédemption chrétienne et sur le caractère graduel de l’avancement du Royaume de Dieu. Nous terminerons en cernant et en décrivant la mission qui incombe aux chrétiens en vertu du postmillénarisme biblique.

{1} Satan est lié pendant le présent millenium

Le diable est lié car il ne peut pas complètement empêcher l’avancement actuel du Royaume de Christ sur terre. En ce sens, le Royaume de Christ est invincible, il ne peut pas être entièrement détruit. Le caractère indestructible du Royaume de Christ fut prophétisé par le prophète Daniel au VIe siècle avant notre ère : « Dans le temps de ces rois [après les empires babylonien, médo-perse, hellénistique et romain], le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:45).

Cette autre prophétie de Daniel atteste aussi de l’indestructibilité du Royaume de Christ : « Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours [Dieu], et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit » (Daniel 7:13-14). Deux interprétations de ce passage sont acceptables : la venue de Jésus « sur les nuées » signifie sa venue en jugement en l’an 70 lors de la Première guerre judéo-romaine[2] (en Matthieu 26:64, Jésus déclare : « vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu et venant sur les nuées du ciel ») ; ou bien réfère à l’Ascension de Jésus au ciel quarante jours après sa Résurrection (Actes 2:30-32) vers l’an 33 puisqu’il « s’avance vers l’Ancien des jours[3] », c’est-à-dire Dieu. D’une manière ou d’une autre, « son règne ne sera jamais détruit ».

{2} Christ règne maintenant avec les chrétiens

La Bible dit que Christ règne maintenant : « Car David n’est point monté au ciel, mais il a dit lui-même : le Seigneur à dit à mon Seigneur, Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis mon marchepied. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avec crucifié » (Actes 2:34-35). Le Royaume de Christ est une réalité concrète dès maintenant pour les chrétiens (Colossiens 1:13).

La Bible dit de surcroît que Christ règne maintenant avec ses cohéritiers (Galates 3:29) et corégnants chrétiens : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur mon trône. » (Apocalypse 3:21). « Tu as fait d’eux un royaume de sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5:10) — cette prophétie ayant été accomplie au Ier siècle de notre ère[4], le règne des chrétiens n’est plus quelque chose de futur, mais quelque chose d’actuel et de tangible.Dieu rend les chrétiens semblables au Christ (Romains 8:29), et Christ est Roi ; voilà une raison supplémentaire pour laquelle nous participons maintenant à sa royauté sur la terre.

Le règne de Christ et des chrétiens se traduit concrètement non seulement par l’entrée dans le Royaume de Dieu d’hommes « de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » (Apocalypse 5:9), mais aussi par la bénédiction de nations entières par le christianisme. Ainsi, dans l’alliance abrahamique, Dieu annonce cette promesse destinée à la descendance spirituelle d’Abraham (qui sous la Nouvelle Alliance sont les chrétiens selon Galates 3:6-16) : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les nations de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3).

En continuité avec cette promesse abrahamique, les psalmistes prophétisent ceci à propos de Jésus-Christ : « Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession […] Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instruction ! » (Psaume 2:8/10). « Toutes les extrémités de la terre penseront à l’Éternel et se tourneront vers lui ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. Car à l’Éternel appartient le règne : il domine sur les nations. Tous les puissants de la terre [...] se prosterneront aussi » (Psaume 22:28-30). Le Nouveau Testament place la réalisation de ces prophéties à la Résurrection de Jésus et non à sa Seconde venue : Dieu le Père a établi le Fils « héritier de toutes choses » (Hébreux 1:2b) ; Dieu le Père a « soumis le monde » et a « mis toutes choses sous ses pieds [du Fils] » (Hébreux 2:5/8a) — cela même si « nous ne voyons pas encore maintenant [lorsque cela fut écrit au milieu du Ier siècle] que toutes choses lui sont soumises » (Hébreux 2:8b).

Bien entendu, cette entrée des nations dans les bras du christianisme ne se fait pas du jour au lendemain. Le roi David a prophétisé : « Parole de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Psaume 110:1). C’est le passage de l’Ancien Testament le plus cité dans le Nouveau Testament[5]. Ce verset renforce la doctrine néotestamentaire selon laquelle Jésus règne maintenant sur les nations jusqu’à ce qu’il ait terminé de faire de tous ses ennemis son marchepied. En effet, Marc 16:19 signale que Jésus s’est assis à la droite de Dieu le Père à son Ascension au Ier siècle : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. »

Cette notion est explicitée en 1 Corinthiens 15:24-26 : « Ensuite viendra la fin, quand il [Christ] remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. » Le verset 24 nous enseigne ici que la réduction des ennemis de Christ ne s’accomplit pas principalement à la Fin des temps, mais surtout avant la Fin,dans le présent âge, puisque la fin survient seulement après que Jésus soumet toute opposition. Le verset 25 précise que le règne de Christ et le processus de destruction de ses ennemis sont concomitants : Christ est engagé maintenant à placer tous ses ennemis sous ses pieds.

Que Jésus est actuellement assis à la droite de Dieu le Père et qu’il le restera tant que ses ennemis ne seront pas vaincus (excepté Gog et Magog), cela est aussi confirmé par l’apôtre Pierre : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (Actes 3:19-21).

« Jésus restera donc au ciel ‹ jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses ›, et l’Église ne doit pas s’attendre à un retour miracle où il règlera soudainement tous les problèmes ‹ par un coup de baguette magique ›. Au contraire, Jésus agit déjà actuellement sur la Terre par le biais de son nouveau corps, l’Église[6]. »

{3} À la fin du millenium, Satan est brièvement délié

Apocalypse 20:8-9 identifie à « Gog et Magog » les nations païennes qui seront ralliées par Satan lors de son bref déliement à l’expiration du millenium. Ce court passage n’est pas riche en détail ; il y est dit que Gog et Magog « investirent le camp des saints » (Louis Second 1910), ce qui laisse supposer des ravages non-négligeables parmi l’Église et les nations chrétiennes. Or la Bible d’Ostervald a plutôt « ils environnèrent le camp des saints », et les traductions anglaises modernes ont « ils encerclèrent le camp des saints », ce qui ne permet pas d’inférer que la Chrétienté subira nécessairement des ravages : ces forces s’approchent des saints pour leur faire du mal, mais Dieu envoie sur eux un feu dévorant avant qu’ils ne réussissent à réaliser leur plan maléfique. Cette déduction devient une certitude lorsqu’on lit Apocalypse 20:8-9 parallèlement avec Ézéchiel 38 & 39.

Le seul autre endroit dans la Bible où il est expressément question de « Gog et Magog » est la prophétie contre Gog et Magog en Ézéchiel 38 & 39. Dans ces deux chapitres, Gog figure comme le prince du pays de Magog, de Rosh, de Méschec et de Tubal ; Gog planifie annihiler le peuple de Dieu avec le concourt d’une grande alliance multinationale. Gog, son armée et ses alliés se mettent en marche et arrivent en Terre d’Israël, mais l’Éternel intervient promptement en envoyant sur cette armée la peste, le feu et le soufre. Plus explicitement qu’en Apocalypse 20:8-9, les forces coalisées sous l’égide de Gog et Magog sont annihilées avant même d’avoir réussi à faire un quelconque mal au peuple de Dieu. Qu’Ézéchiel 38 & 39 décrive directement les événements d’Apocalypse 20:8-9, ou que les deux passages décrivent des événements distincts et qu’Apocalypse 20:8-9 reprenne, par analogie, les caractéristiques essentielles d’Ézéchiel 38 & 39, le résultat est le même : l’Église n’est pas violentée, le bref déliement de Saton se solde par un échec cuisant pour celui-ci, et ce déliement a lieu pour la plus grande gloire de Dieu[7].

La dimension cosmique de la rédemption chrétienne

La Bible dit que le Royaume de Christ s’étend sur toute la Création, incluant le présent monde terrestre : « [L]e Royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17:21). Christ a déjà les pleins pouvoirs sur le ciel et sur la terre (Matthieu 28:18). Quand Jésus affirme que « mon Royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18:36), cela signifie que le monde n’est pas la source du pouvoir de Jésus. En Daniel 4:17, 4:25 et 4:32, la Bible dit « le Très-Haut domine sur le règne des hommes, et il le donne à qui Il lui plaît ». Donc le Royaume de Christ n’est pas *de ce monde*, mais son Royaume *s’étend sur ce monde*. « Partout où la volonté du Père est faite, le Royaume de Dieu est effectivement venu sur la terre[8]. »

Le Royaume de Christ s’étend jusque dans nos propres corps (1 Corinthiens 6:19, Éphésiens 2:21).Dieu le Père a souverainement décidé de « réunir toutes choses en Christ » (Éphésiens 1:10). Dieu le Père a « tout réconcilié » avec Jésus, « tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux » (Colossiens 1:20). Le Royaume de Dieu englobe les cieux et la terre, son déploiement ne cadre pas dans une dialectique gnostique d’opposition spirituel-temporel.

L’ordre naturel « attend avec un ardent désir la révélation [des traductions ont « manifestation »] des fils de Dieu [des chrétiens], car la création a été soumise à la vanité — non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise — avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté des enfants de Dieu » (Romains 8:19-21). L’œuvre de Christ inclut une régénération cosmique. Les chrétiens doivent s’appliquer à transformer toutes les sphères de l’existence en « faisant tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31) et en « amenant toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est pourquoi Jésus nous apprend à prier « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10).

Le caractère graduel de l’avancement du Royaume de Dieu

Le gradualisme de la conquête chrétienne de la terre fut prophétisé par le prophète Ésaïe : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement [ou « Pour accroître l’empire » selon Ostervald], et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées » (Ésaïe 9:5-6).

Le caractère graduel de l’accroissement du Royaume de Christ est illustré en Marc 4:26-32 grâce aux paraboles du grain de moutarde et du grain de sènevé) : « Le point central du la parabole du grain de moutarde est que malgré des débuts peu impressionnants, le Royaume du Messie grandira progressivement jusqu’à ce qu’il devienne l’élément dominant du paysage historique. [...] Les deux paraboles focalisent sur le paradoxe d’un commencement insignifiant et caché suivi d’une apogée triomphante. Pour eux [les disciples de Jésus], et pour nous aujourd’hui qui pouvons nous attendre à ce que Dieu agisse dramatiquement et sans délai, Jésus fait remarquer que la pleine croissance de l’arbre est assurée dès que le grain est semé, peu importe son apparence première et peu importe l’opposition qu’il rencontre dans son développement. La voie de Dieu n’est pas celle de l’ostentation mais du succès ultime[9]. »

Le combat entre le bon grain et l’ivraie durera jusqu’à la fin des temps : « Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. […] Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 13:40-43 et 49-50). On doit néanmoins s’attendre à ce qu’éventuellement, même des nations autrefois ennemies de la Vérité se convertissent à la foi chrétienne, enseigne Ésaïe 19:18-25 (ici l’Égypte et l’Assyrie). Le progrès du Royaume de Dieu culminera lorsqu’il remplira et dominera toute la terre (Daniel 2:35).

Cette domination peut connaître des accélérations et des ralentissements — voire même des revers dans certaines parties du monde, elle peut se faire par vagues, mais les chrétiens et le christianisme sont prédestinés à la victoire dans le temps et sur la terre. L’histoire tend inexorablement vers la domination universelle de Jésus-Christ. À l’apogée de l’avancement graduel du Royaume de Christ dans l’histoire (à l’intérieur du temps = passé-présent-futur), la plupart de la population humaine sera sauvée & régénérée, seule une minorité marginale de la population terrestre demeurera païenne. La foi chrétienne sera l’influence prédominante de tous les domaines de l’existence humaine, il sera la norme et non l’exception, annonçant la victoire totale & finale qui arrivera avec la Seconde venue de Jésus[10].

La mission qui incombe aux chrétiens

Nous avons vu, précédemment, que Christ a acquis à la Croix et par sa Résurrection un titre légal sur toutes choses. Jésus a juridiquement le droit de régner, et il règne déjà, mais son règne n’est pas encore complètement effectif, la splendeur de son règne n’est pas encore aussi éblouissante et absolue qu’elle est appelée à le devenir[11]. Nous avons aussi vu, précédemment, que les chrétiens sont corégnants avec Christ. Il s’ensuit que Christ délègue aux chrétiens un titre légal sur toutes choses. Les chrétiens sont les témoins, les mandataires, les ambassadeurs, les procureurs de Jésus. Cela est particulièrement évident dans la Grande commission que Jésus confie aux chrétiens avant son Ascension : « Allez, faites de toutes la nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28:18-20).

Jésus a participé à la Création de l’univers (Jean 1:3). La Grande commission ne saurait donc se concevoir sans prendre en compte le Mandat créationnel que Dieu a donné à Adam dès la Création du monde (les anglophones disent aussi Mandat culturel) : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la, et dominez » Genèse 2:27-28a). La Grande commission précise et étend le Mandat créationnel : le devoir de domination et d’assujettissement de toute la terre par les chrétiens doit passer par la multiplication ainsi que par l’enseignement et le respect — individuel et collectif — des prescriptions de Jésus, soit sa Loi et son Évangile. C’est en vertu de cette responsabilité conférée par Christ que nous devons aujourd’hui concourir à son œuvre de conquête graduelle qui sera — qui est déjà — inéluctablement victorieuse. Alléluia !

« Beaucoup de chrétiens attendent que Jésus revienne pour tout arranger, tandis que Jésus Lui-Même attend au contraire que l’Église accomplisse la tâche qui lui a été confiée pour revenir. Quiproquo pour le moins embêtant : un des deux devra changer d’avis[12]. » Et il y a de fortes chances que ce n’est pas Jésus qui va changer d’avis, mais plutôt l’Église, prophétie oblige.

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[1] Keith Mathison, « A Summary Case for Postmillennialism », Thine is the Kingdom : Studies in the Postmillenial Hope, Chalcedon Foundation, Vallecito (Californie), 2003, p. 18 sur 286.

[2] Référez-vous, sur ce sujet, à l’étude Eschatologie — prétérisme ou futurisme : http://wp.me/pAowO-1Ep.

[3] Mathison milite en faveur de cette deuxième interprétation acceptable, Thine is the Kingdom, p. 10.

[4] Référez-vous, sur ce sujet, à l’étude Eschatologie — prétérisme ou futurisme : http://wp.me/pAowO-1Ep.

[5] Mathison, Thine is the Kingdom, p. 6.

[6] David Vincent, « L’espérance du retour », Philochristos, http://philochristos.wordpress.com/2014/05/02/lesperance-du-retour/, 2 mai 2014.

[7] Pour une analyse plus poussée d’Ézéchiel 38 & 39, référez-vous à l’étude Eschatologie — prétérisme ou futurisme : http://wp.me/pAowO-1Ep.

[8] Jean-Marc Berthoud, Le Règne terrestre de Dieu, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2011, p. 35 sur 603.

[9] Mathison, Thine is the Kingdom, p. 11.

[10] Kenneth Gentry, Postmillenialism Made Easy, Draper (Virginie), Nicene Council, 2009, p. 105 sur 145.

Le gradualisme est une méthode opératoire divine fréquente dans l’histoire : Dieu procède graduellement avec la Création, la domination (Mandat culturel), la rédemption, la révélation et la sanctification. Id., p. 100-102.

[11] Gentry fait cette exégèse de 1 Corinthiens 15:20-28, Postmillenialism Made Easy, p. 39-41.

[12] David Vincent, « L’espérance du retour », Philochristos, http://philochristos.wordpress.com/2014/05/02/lesperance-du-retour/, 2 mai 2014.


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