Fêtons comme il se doit l’anniversaire du père François… Puisque le Monsieur préfére renvoyer la responsabilité de l’état de notre pays à d’autres, ce qui n’est déjà pas un grand signe du sens des responsabilités, rappelons lui quelques évidences, complémentaires à celles qu’exprime cette infographie. Pour commencer, dire que son entretien de ce matin, chez Bourdin n’a servi strictement à rien, puisqu’il ne fait que confirmer mon (triste) sentiment : "
"Il a ainsi regretté de ne pas avoir «suffisamment dit» aux Français que la situation économique «était grave» quand il est arrivé au pouvoir. Il a même lâché qu’en arrivant aux responsabilités, le pays était dans un tel état qu’il «a failli déposer son bilan».
Par delà son bilan pitoyable au bout de deux ans, dont on ne peut relever de positif que la loi sur le mariage pour tous (encore que les discussions n’aient que trop duré, avec les débordements que l’on sait…), il convient de souligner la manière dont il aura finalement vidé, symboliquement, la fonction présidentielle de tout contenu et de toute crédibilité avec des promesses inconsidérées, de l’aveu même de journaux du fauxcialisme (autrefois) triomphant qui ont pourtant soutenu inconditionnellement sa campagne… C’est tout dire.
Et puis il y a toutes ces promesses non tenues, ces engagements qu’il n’a pas respectés, et cette incroyable nomination du plus droitier des premiers ministres qui risque fort de conduire toute la gauche sans distinction à la fosse commune des idées obsolètes pour cause d’illusionnisme (sa dernière sortie sur le retournement économique est par exemple proprement ridicule) et de confusionnisme politique, alors que cette "gauche" là n’est pas la nôtre…
Le 25 mai, sanctionnons la, en votant pour une gauche de combat, plutôt que de compromission.
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