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La cause animale n'est pas un vain combat, c'est notre salut...

Publié le 11 mai 2014 par Philippejandrok

Animaux,cause animale,OGM,souffrance,SPA,Depuis toujours, je manifeste une recherche personnelle vers la spiritualité et vers l’amour des animaux, et depuis des années, je m’interroge, je me pose des questions sur mon aversion personnelle sur la nourriture à base d’animaux, déjà enfant, ma mère me servait de la cervelle de mouton en me disant combien c’était bon pour la santé. À l’époque on ne parlait pas encore de « vache folle » et on consommait tout et n’importe quoi sans connaître les risques sanitaires, mais déjà, j’étais dégouté, on me forçait à manger de la cervelle d’un être vivant et j’avais envie de vomir, mais ma mère insistait en me rassurant :

-   Mais c’est bon pour toi…

Par amour de ma mère, je surpassai le dégoût, car j’avais conscience que son inquiétude de me voir manquer était plus importante que sa conscience du drame qui se jouait et qui se joue au quotidien dans le monde.

Il a fallut que je devienne adulte pour faire des choix, pour prendre des décisions personnelles, pour me battre contre le mensonge de l’industrie alimentaire qui veut nous faire croire que la viande est plus nourrissante que les légumes ?

Mais est-ce seulement vrai ? Ce postulat est-il garanti par des preuves scientifiques ?

Et bien oui, il est garanti, les légumes nourrissent autant que la viande, ainsi 100 gr de Bœuf, contiennent autant de protéines et de calories que 100 gr de lentilles.

Pourtant, dans ces 100gr de lentilles, il n’y a pas d’antibiotiques, de farines OGM, de milliers de litres d’eau et de fourrage, de frais d’abattoir, il n’y a pas toute cette énergie développée pour élever un bœuf, l’engraisser, le soigner, non rien de tout cela. Il y a certainement des pesticides, des eaux contaminées avec du fluor, il y a certainement de nombreux éléments constitutifs de la légumineuse qui ne sont peut-être pas bons, mais malgré tout, son rapport qualité/nourrissante/prix est bien plus compétitif que 100 gr de Bœuf.

Ainsi, on peut apporter la protéine journalière nécessaire à un être humain sans avoir à assassiner un animal et les lentilles ne sont pas les seuls légumes dans ce cas.

Assassiner un animal, est bien la question que je souhaite aborder à présent.

Depuis 1945, les historiens ne cessent de montrer des images horribles sur les camps de concentration et d’extermination, en insistant bien sur le fait, que ce sont les actions les plus insoutenables, les plus odieuses, que l’humanité ait jamais réalisé.

Nous sommes tous d’accord sur ce point, assassiner des êtres humains de la sorte, est non seulement un crime contre l’humanité, mais un crime insoutenable, et nous trouvons depuis ce commentaire :

-   Plus jamais ça !

Comme une vérité non seulement à respecter, mais également à entretenir.

Nous sommes sur ce point tous en accord, les camps de concentration et d’extermination ne sont pas dignes de l’espèce humaine.

À présent, je m’interroge et je pose la question suivante, si les camps de concentration et d’extermination sont une atteinte à la vie, que penser des élevages industriels de bovins, de porcs, d’ovins, de caprins, de poules et surtout, que penser de la façon dont ces animaux sont traités, élevés, exécutés ?

Quand j’y pense, quand je vois ce que nous, humains, les grands donneurs de leçons, nous faisons subir à nos amis, à nos frères les animaux, je pleure, j’ai envie de mourir tellement j’ai honte d’appartenir à cette espèce de barbares qui méprisent autant la vie.

Je peux comprendre la nécessité de se nourrir d’animaux morts, mais ne pouvons-nous les respecter avant de les massacrer, de les démembrer, de les exécuter avec une telle cruauté, un tel barbarisme ?

Avez-vous déjà vu passer un camion chargé de porcs ou de vaches en direction d’un abattoir, avez-vous déjà croisé le regard d’un de ces animaux, entendu leur plainte, car n’allez pas croire qu’ils ne savent pas ce qui les attend. Nous avons pleuré en voyant nos frères juifs entassés dans les trains « comme des animaux » et nous acceptons de rejouer ce génocide sur des animaux, sous prétexte que ce ne sont que des animaux ?

Mais qui sommes nous ? Que sommes nous devenus ?

Chaque années, nous, humains, assassinons :

-   10 milliards d’animaux terrestres et

-   18 milliards d’animaux marins

Aucune espèce sur terre n’est aussi monstrueuse que celle des hommes.

Allons-nous continuez à pratiquer cette extermination pour notre plaisir ?

Tous les jours, des millions de restaurants dans le monde jette de la nourriture, tous les jours, des animaux ont été tués dans des conditions sordides pour rien.

Il existe tant de preuves de notre cruauté envers les animaux sur internet, sur Facebook, tant de personnes engagées qui se battent avec leurs moyens pour dénoncer, pour montrer des films sur la condition animale et sur le traitement que nous, humains, leur réservons.

Notre système économique et alimentaire n’a aucune pitié, pas la moindre abnégation pour les animaux qui sont justement considérés comme des animaux.

Longtemps, les philosophes ont débattu sur la question de savoir si les animaux avaient une âme. Durant mes années d’études, j’étais horrifié de lire, d’entendre des discours rédigés par des hommes dont la sagesse était au-dessus de tout, et avoir aussi peu d’intelligence concernant la cause animale, son degré d’intelligence et de perception. En comparant l’animal à l’homme qui a inventé la civilisation, la religion, la société, c’est sûr, celui qui a inventé le génocide a une âme, contre celui qui rumine, qui ronronne, qui chante dans les arbres, qui vit en meute, qui pollinise nos champs.

Pour ceux qui vivent et côtoient les animaux, la question ne se pose pas, pour les peuplades dites primitives, pas d’avantage, mais pour l’homme civilisé, il semble que cela soit très important de prouver par des développements intellectuels tordus que l’animal n’a pas d’âme, et comme il n’en n’aurait pas, on peut lui faire subir tout et n’importe quoi, et surtout, oublier de le respecter en tant qu’être.

« Celui qui a entendu le cri de l’animal que l’on égorge ne peut plus en manger », c’est ce qui dit en substance, le sage Confucius, 400 ans avant J-C, déjà la conscience humaine s’interrogeait sur la souffrance de l’animal, ainsi, égorger un porc ne serait pas important ?

Il y a des bouchers qui sont des égorgeurs professionnels et qui font cela durant des années, je me demande sincèrement comment un homme peut-il arracher la vie à ces animaux sans pour autant ressentir le moindre remords, la moindre culpabilité ?

S’il est capable de faire subir ce calvaire à des animaux, il est aussi capable de le faire subir à des êtres humains, il suffit de le lui demander, il ne verra pas de différence entre égorger un enfant ou un agneau.

Nous devons prendre conscience que l’énergie de la douleur développée par l’animal en souffrance, en conscience qu’il va perdre la vie, est une énergie lancée dans l’univers, un cri de désespoir qui va nourrir les énergies cosmiques et enrichir le chaos.

L’animal qui crie son désespoir de se faire assassiner a conscience que la mort l’attend, tout comme l’homme qui va se faire exécuter pour un crime ou par le plaisir d’un assassin qui se réjouit à l’avance de la souffrance qu’il va infliger à celui-ci, car il se nourri de cette énergie qu’est la peur, et il en jouit.

Concernant cet assassin on dira de lui que c’est un monstre, un malade, un criminel, mais concernant les bouchers qui assassinent quotidiennement des animaux, on les paye et on leur donnerait presque la médaille du mérite pour leurs actions « légitimes ».

Notre société n’est pas seulement pervertie, elle est devenue folle.

Je pourrais passer des heures à argumenter pour la cause animale, qui est notre cause, à plus d’un titre, d’une part, en ce qui concerne notre élévation spirituelle, d’autres parts, pour notre santé, nous savons aujourd’hui que la consommation de la viande est responsable de presque toutes les pathologies humaines que la médecine échoue à traiter (cancer, arthrose, asthme…). Nous devons également apprendre à contrôler les élevages pour des raisons environnementales. Les élevages sont trop couteux en produits toxiques, en eau, en fourrages, en entretien… ils ont des conséquences néfastes sur notre environnement et enfin, pour des raisons éthiques, nous devons cesser de martyriser et d’humilier les animaux parce que nous sommes incapables de communiquer avec eux, car si nous pouvions leur donner la parole, il est certain que nous hésiterions les manger.

Pourquoi avoir rédigé cette note ? À la suite d’un ras le bol, j’ai vu hier une vidéo Sur Utube montrant un veau qui ne pouvait téter sa mère, l’éleveur lui avait mis un dispositif sur le museau, car le lait de sa mère est réservé aux humains.

Qui peut accepter une telle cruauté, quel humain refuserait d’allaiter son enfant pour que le lait maternel aille nourrir une autre espèce vivante ?

Une autre vidéo montrant des porcs transportés dans un camion en métal dans des conditions habituelles mais sordides, s’effondrant sous la chaleur complètement déshydratés avant d’aller se faire égorger. Mais quand on sait que le porc est un animal d’une très grande intelligence, comment peut-on accepter de tels traitements en s’imaginant qu’ils ne se rendent pas compte du martyr qu’ils subissent, sans parler de ces cages qui les enserrent pour engraisser ces animaux bourrés d’antibiotiques et d’antidépresseurs qui défèquent et urinent sous eux sans la moindre dignité, c’est cette viande que vous donnez à vos enfants, que vous mangez et vous vous étonnez après d’avoir des problèmes de santé ? Il y aurait tant d’exemples à donner, tant de choses à dire, mais d’autres le font mieux que moi au quotidien.

Écoutez votre cœur, grandissez, nourrissez-vous d’aliments simples, cessez de souscrire aux sirènes de cette industrie qui vous font croire que la viande sera votre salut, alors que c’est votre destruction spirituelle et physique. À vos pieds, poussent des racines, des tubercules, des légumineuses, des fruits, une quantité et une variété d’aliments divers et si riches, pourquoi croyez vous que l’on a nommé la terre le Paradis ?

À cause justement de cette merveilleuse richesse et qu’il nous suffit de tendre les bras pour trouver à se nourrir sans pour autant avoir besoin d’assassiner les bêtes pour s’alimenter. Si nous ne prenons pas conscience de cette réalité, nous allons sombrer dans le chaos, il est déjà à notre porte, ne l’entendez-vous pas ?

La viande n’est pas la réponse à l’alimentation, mais à notre anéantissement, nous devons réapprendre à devenir humain et à nous unir avec les forces de la nature au lieu de les combattre et d’en faire l’objet de notre destruction.

Nous vivons une époque formidiable…

PS : si vous avez le coeur bien accroché, vous pourrez voir toutes ces informations et ces vidéos sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/philippealexandre.jandrok

ainsi que nombres d'informations diffusées par mes amies et amis défenseurs de la cause animale, que je remercie pour leur dévouement et leur engagement.


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