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Les grandes idees et courants en politique (1/3)

Publié le 13 mai 2014 par Cajj

INTRODUCTION
Derrière les programmes de façades et les projets de société, chaque candidat se rattachent à un grand courant de pensée politique. Ces courant propose une analyse du monde voire de sa destinée souhaitable.
Trotskisme, communisme, écologisme, socialisme, républicanisme, social-démocratie, centre, gaullisme, droite, extrême droite, capitalisme, marxisme, libéralisme, économie de marché... : quèsaco ?
Sans décrire, ici, les programmes de campagne, essayons de dire clairement ce qui fonde et distingue les mouvements politiques qu'incarnent les candidats par-delà les campagnes du moment. Pour nous aider dans cette tâche, nous mettons à disposition un schéma pour représenter ces réalités (à télécharger en pdf, voir article suivant).
Au début était le capitalisme qui caractérisait la société de 1850, et le marxisme, analyse théorique de la société énoncée par Karl Marx. Commençons par le premier qui est trop souvent mélangé avec le libéralisme.
LE CAPITALISME
Le capitalisme pose l'existence de moyens privés de production, c'est-à-dire que les entreprises appartiennent à des personnes privées (le boulanger, l'actionnaire, le chef d'entreprise, les épargnants avec portefeuille d'actions (PEA, ...) ...). L'individu est l'unité de base car il peut être propriétaire d'une entreprise.
En résumé capitalisme = moyens privés de production
ECONOMIE DE MARCHE
Les produits s'échangent sur des marchés (rencontre de l'offre et la demande, des vendeurs et des acheteurs). Le prix des choses est la résultante de la rencontre des offres et des demandes : lorsqu'il y a davantage de vendeurs que d'acheteurs les prix baissent et inversement (voire la bourse ou e-bay). Notre vie économique (celle de la France et de l'immense majorité du monde) s'organise sur le principe de l'économie de marché. C'est le marché qui dit le prix et la valeur des choses : si personne n'achète la Renault-Matra Avantime, Renault cesse la production de ce véhicule.
Le marché permet :
- de connaître les biens que les gens souhaitent acheter,
- d’allouer les ressources pour permettre de produire ce que les gens souhaitent acheter,
- de déterminer un prix aux choses
- d’organiser l’échange entre les offreurs-vendeurs et les demandeurs-acheteurs.
Il permet une allocation des ressources (c’est-à-dire une répartition des biens issus de la terre et du travail des hommes) qui à défaut d’être parfaite vise un certain optimum.
LIBERALISME
L'économie de marché est fondée sur la liberté : notre liberté d'acheter ou de ne pas acheter, d'entreprendre ou non. Le libéralisme défend l'idée que plus la liberté sera grande et réelle mieux les marchés fonctionneront (permettront une allocations optimisées des ressources) et plus l'économie sera en croissance et plus les individus verront leur pouvoir d'achat croître. Le libéralisme absolu veut un Etat minimum qui s'occupe (un peu) d’organiser les marchés (les lois) et d'intervenir au minimum et seulement dans les champs dits régaliens : éducation, routes, infrastructures, justice, armée, police ...
S’il n'y a pas d'économie de marché en l'absence totale de liberté économique (ex. les régimes communistes), l’économie de marché est plus ou moins libérale.
Le capitalisme peut être non libéral dans une dictature ou dans une économie avec un Etat ultra-interventionniste. Dans ce cas, les entreprises appartiennent à des personnes privées, mais l'Etat fixe les prix et pourquoi pas les quantités et les destinataires.
Le capitalisme n'est pas sauvage par définition. A l’origine, capitalisme et libéralisme étaient confondus car apparus ensemble. Mais pour comprendre les choses, il faut distinguer ce qui relève de l’un, et ce qui relève de l’autre. Cela permet d’aller sur des concepts comme :
- capitalisme non libéral : propriété privée des moyens de production sans marché pour organiser l’échange et fixé le prix
- ou libéralisme non capitalistique : système qui s’appuie sur les marchés pour organiser l’échange et le prix, mais où l’Etat et la Collectivité est propriétaire des moyens de production où les termes de social-libéral pour décrire certains élus d’aujourd’hui.


Marxisme, communisme, socialisme, social-démocratie, gaullisme etc. Voila la suite

CAJJ

actualisation de l'article de 2007


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