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Bates Motel, saison 2

Publié le 15 mai 2014 par Fredp @FredMyscreens

Bates Motel, saison 2 – critique

Avec moins de surprises mais une relation mère-fils toujours passionnante, la 2e saison de Bates Motel continue dans la droite lignée de la première et amorce certains points prometteurs pour la suite !

Bates Motel, saison 2 – critique
L’année dernière, contre toute attente, la première saison de Bates Motel s’était révélée être une bonne surprise. Mêlant une ambiance rétro et parfois malsaine à une intrigue fascinante sur la relation entre Norman Bates et sa mère interprétés avec brio par Freddie Highmore et Vera Farmiga. Si bien qu’on lui pardonnait facilement son intrigue secondaire sans grande consistance. L’arrivée de cette seconde saison imposait donc de faire mieux mais sans avoir la surprise des débuts.

L’intrigue se poursuit donc naturellement après les événements de la première saison avec le meurtre de la prof de Norman sur laquelle enquête naturellement le shérif et à laquelle était lié l’un des parrains de la pègre locale. Pendant ce temps, Norma tente de freiner la construction d’une autoroute qui pourrait nuire aux affaires de l’hôtel et Norman continue de mener sa vie d’ados avec les sentiments contradictoires que cela implique pour lui.

Bates Motel, saison 2 – critique

Pas de gros changements par rapport à la saison précédente donc puis que nous avons toujours le droit à ces histoires de gangs qui ne sont pas spécialement intéressantes et ont finalement peu d’interactions avec ce qui nous préoccupe vraiment, à savoir la folie qui s’immisce petit à petit dans l’esprit de Norman. En fait ces histoires de bandes rivales pour le trafic de drogue local ne sont là que pour donner un peu de légitimité au demi-frère de Norman dont on apprend enfin les incestueuses origines, dévoilant alors le caractère encore plus malsain de Norman.

Bates Motel, saison 2 – critique

Heureusement cette intrigue de trafic reste toujours secondaire et ce sont les évolutions de Norma (devant mener son affaire, tentant d’avoir une relation amoureuse sans y parvenir) et de Norman (cherchant à la fois à se détacher de sa mère en l’énervant mais revenant dans les jupes de sa mère) dont les absences se révèlent de plus en plus au spectateur qui vont maintenir notre attention. Les deux personnages sont l’un et l’autre passionnants à suivre chacun de leur côté et les graines semées en première saison sur l’esprit dérangé de Norman commencent à pousser à son insu. Encore mieux, quand on voit Norman et Norma ensemble, l’alchimie fonctionne à la perfection.

Bates Motel, saison 2 – critique

Leur relation est même tellement fusionnelle que cela commence à se ressentir dans l’esprit de Norman qui en a lui-même peur. La série prend donc bien son temps pour en arriver au point que l’on connait dans Psychose. Cette lenteur est parfois frustrante car on aimerait que cette folie arrive plus vite, mais en même temps cette évolution se fait ainsi plus naturellement et l’on sent que ce sont plusieurs petites choses qui déclenchent petit à petit sa folie avec une relation maternelle de plus en plus malsaine.

Bates Motel, saison 2 – critique

Et les dernières scènes du dernier épisode vont bien dans ce sens, nous rapprochent de plus en plus d’un Norman qui n’est plus seul dans sa tête, donnant alors en quelques phrases, de belles promesses pour une troisième saison qui devrait pousser encore plus loin ces deux personnages dans la folie. On a alors hâte de voir cette relation fusionnelle entre la mère et le fils prendre de l’ampleur, d’autant plus que les comédiens sont toujours passionnés par leurs rôles inquiétants et en mêmes temps remplis de failles humaines.

Bates Motel, saison 2 – critique

Bref, sans être la grande série à suivre, Bates Motel se révèle toujours intrigante, portée par un duo exceptionnel que l’on sera curieux de retrouver pour une troisième saison.


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