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Il faut aussi poursuivre le CS en Suisse

Publié le 18 mai 2014 par Kalvin Whiteoak

Credit-SuisseAinsi donc, les dirigeants du CS, après avoir menti devant le Sénat américain en racontant qu’ils ne savaient rien de ce que fricotaient leurs subordonnés, vont devoir se mettre à table et signer un acte aux termes duquel ils reconnaitront avoir « agi de façon criminelle« .

Depuis des années tout le monde sait en Suisse ce que concoctent les banques dans leurs cuisines. En particulier les juges et les procureurs.

Sauf que ces derniers sont à ce point inféodés au pouvoir de l’argent qu’aucun d’entre eux n’a encore eu le courage ou plutôt le sentiment simple de remplir son devoir de fonction en poursuivant pénalement ces mêmes dirigeants.

Toutes les dispositions légales existent pour le faire, en Suisse et selon le droit suisse. Les banquiers  ne sont pas plus fragiles que le réfugié du coin qui pique trois bananes et des batteries dans un supermarché.

Mais c’est tellement plus simple de taper sur de la piétaille que d’obliger les puissants banquiers escrocs à se soumettre à la loi et à goûter un peu aux délices des geôles helvétiques.

Et on nous parle de démocratie, de « pouvoir judiciaire » et d’indépendance de la justice.


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