Arrêter de fumer, prise...10?

Ceux et celles qui me connaissent et me lisent depuis longtemps ont été témoins de ma bataille acharnée contre la cigarette.
Elle est difficile à comprendre quand on ne l'a pas menée, comme il est difficile de comprendre ce qu'on a pas vécu, mais même si de plus en plus de gens la gagne, c'est une véritable bataille.
La nicotine est une des drogues les plus addictive qui soit, et elle à considérablement augmenté avec le temps dans les produits du tabac, mais bon, inutile de me justifier, j'ai commencé et depuis, j'ai pas réussi à arrêter plus que quelques mois.
Je n'en suis pas fière, et j'ai été gênée de fumer tellement souvent dans ma vie, surtout depuis que je suis maman...  J'ai essayé de plusieurs façons et plus souvent qu'à mon tour d'arrêter.  Et c'est pas une question de volonté, c'est une question de logique... La volonté soulage pas les symptômes de sevrage et arrêter la nicotine, qu'on le veuille ou pas, ça en provoque.  Ça me rendait malade arrêter de fumer, j'avais pas le temps d'être malade, je recommençais à fumer.  Logique un peu épaisse et simpliste certes, mais bon...
Mais il y a un an, presque jour pour jour, j'ai été très malade.  C'est pas ça qui m'a motivé à arrêter, en fait c'était tellement stressant que j'y pensais même pas, sauf quand j'étais pas en état de fumer et que ça me rendait encore plus malade.  Ce qui m'a motivé à arrêter, c'est l'inquiétude de mes enfants.
Une maman malade, c'est inquiétant pour un enfant.
On a beau leur dire que ça va, que c'est passagers, qu'on va pas mourir, rire au lieu de pleurer ou se cacher pour le faire, on a beau tout faire pour les rassurer, quand ça va pas, ils le sentent, et quand on dort à l'hôpital un bout de temps, ils s'ennuient et ne comprennent pas. Et desfois on en sort pour y retourner, et desfois on pense que c'est fini, et ça l'est pas.  Et dans ce temps là, même nous on se met à douter qu'on y retournera pas, alors c'est normal que les enfants doute aussi et qu'ils craignent qu'on y retourne.  Faire croire quelque chose à un enfant, quand on sait pas soi-même si on doit le croire, c'est pas évident.
Quand on a été malade et qu'on a vu ses enfants s'inquiéter et avoir peur de nous perdre, on dit plus qu'on est malade devant eux, parce que ''maman est malade'' ça implique beaucoup trop pour leur petits cœurs. Des changements parfois, des craintes, des doutes, des questions, toujours.  C'est si difficile comprendre la vie quand on est un enfant, mais si facile de la ressentir...  Et quand maman est malade, elle ne peut pas toujours nous rassurer et répondre à nos questions, c'est là le fond du problème...  C'est en tout cas ce qu'elles m'ont expliquées quand je les ai rassuré la dernière fois.  C'était il y a quelques mois.
Je continue mon histoire demain, je vais beaucoup mieux, mais à 23 heures, je suis fatiguée...