Continuum // Saison 3. Episode 8. So Do Our Minutes Hasten.
Après avoir redéfini plus ou moins le futur en y consacrant l’épisode précédent, celui-ci revient à une dynamique plus classique mais tout aussi efficace. Dès le début de l’épisode nous sommes
plongés en 2077 avec Kiera et accessoirement un raid afin d’arrêter des rebelles. Tout cela permet déjà de placer le rythme de l’épisode dans une ambiance intéressante et intelligente même si le
futur n’est clairement pas l’aspect le plus intéressant de l’épisode. Bien au contraire, c’est le présent qui est bien plus présent. Les scénaristes de Continuum font quelque
chose d’assez surprenant avec le personnage de Kiera et la manière dont elle gère les intrigues. Au fond, cela pourrait être vu comme un épisode normal et classique de la série mais il n’en est
rien. Celui-ci creuse encore une fois les relations et les personnages jusqu’à conclure l’épisode de façon suffisamment efficace pour que l’on ait envie de revenir pour le suivant. C’est comme ça
depuis le début de la saison 3, une saison qui surpasse mes attentes et qui permet à Continuum d’être l’une des meilleures séries de SF actuellement diffusées. La place de Dillon est elle aussi
assez sympathique. Cela permet de changer un peu la dynamique de la série qui aurait pu se rouiller avec Kiera et Carlos.
Mais ce n’est pas le but de la série. En effet, Continuum a des vues sur d’autres choses et cherche donc logiquement à creuser un peu plus les personnages et les intrigues de
façon à ce que l’issue ne soit pas aussi facile que l’on ne pourrait le croire. Kiera sera confrontée à des vérités qu’elle n’aurait pas nécessairement aimé entendre et puis Julian va en profiter
de son côté pour se mettre en avant. Julian est l’un des personnages oubliés de la saison. Il était l’un des atouts de la saison précédente et cette année il était étrangement remisé au second
plan. Non pas que je trouve ça mauvais (dans le sens où Continuum a su très bien réorganiser son casting afin qu’il n’y ait pas d’impression de personnages oubliés) mais disons
que j’aurais peut-être aimé qu’il soit utilisé plus tôt. Il faut dire que j’apprécie énormément Richard Harmon et que dans le rôle de Julian il est vraiment à sa place. On ne
peut pas attendre mieux de sa part si ce n’est qu’il continue dans cette direction. Alec de son côté doit faire avec les pressions qu’il subit à cause de sa nouvelle place à Piron. Tout cela nous
emmène aussi rapidement à Carlos et ce qu’il a lui aussi à nous dire. D’ailleurs, ce que j’aime bien chez Carlos c’est le fait qu’il soit quelqu’un d’intègre alors dès que l’on nous raconte
quelque chose à son sujet, on ne s’y attend pas forcément.
Note : 7/10. En bref, toujours du ton bon pour Continuum.