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DOPAGE AU XENON : le dopage à la sauce russe !

Publié le 30 mars 2014 par Dietetique
Une actu qui a fait le buzz ces derniers temps : les athlètes russes ont eu recours au Xénon pendant les JO de Sochi ! Bien que ce gaz ne soit pas officiellement considéré comme dopant, il participe à augmenter la production d’EPO.
Eclairage sur ce cas de « dopage » !

Quel impact du Xénon sur les performances sportives ?

Le Xénon est un gaz rare asphyxiant utilisé en médecine pour les anesthésies.

Dopage Xénon

Dopage Xénon

L’inhalation d’un mélange de Xénon et d’oxygène, en créent une hypoxie artificielle, favorise la production naturelle d’érythropoïétine (EPO). Cette production d’EPO entraine uneproduction accrue de globules rouges dans le sang et participe ainsi à l’amélioration de la performance. Le Centre russe Atom-Med  qui produit le gaz a d’ailleurs obtenu un brevet en 2004 (n° 2235563) pour une méthode pour améliorer la performance humaine. Une stimulation de la production d’EPO, bien moins contraignante qu’un séjour en altitude ou en chambres hypoxiques.

Des athlètes russes qui ont utilisé le Xénon aux JO de Sochi

Des dirigeants russes qui banalisent l’utilisation du Xénon Selon un reportage de la télévision allemande, les russes auraient utilisé du Xénon pour se doper. Information confirmée par les russes.

 «Il n’y aurait rien de mal à cela. Ce n’est pas destructeur et cela ne provoque pas d’effets secondaires» avait déclaré Vladimir Uiba, le patron de l’Agence fédérale russe de biomédecine (FMBA). Il est vrai qu’officiellement le Xénon n’est pas sur les listes de l’AMA. Ce qui n’interdit donc pas cet usage. Usage qui  daterait des JO d’Athènes, en 2004… 

Encore une fois, en matière de dopage, les voleurs sont bien plus rapides que les gendarmes !

Le Xénon bientôt sur les listes de l’AMA ?

La révélation au grand jour de cette affaire pourrait avoir des conséquences en matière de lutte anti-dopage.

  »La commission qui s’occupe de ce genre de question va se pencher sur le sujet dès sa prochaine réunion. » a déclaré récemment Craig Reedie, le président de l’AMA. Effet d’annonce ou réel engagement ? Affaire à suivre !!   Pour aller plus loin:  http://vazel.blog.lemonde.fr/2014/02/27/le-xenon-un-dopage-trop-beau-pour-etre-credible/ http://www.medxenon.ru/proizvidstvo_medxenon.html 

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Isabelle Mischler
Isabelle MischlerMick Garris et scénarisée par l’écrivain himself, met en scène un casting quatre étoiles au sein duquel se croisent notamment Gary Sinise, Molly Ringwald (The Breakfast Club), Rob Lowe, Corin Nemec (le fameux Parker, de la série Parker Lewis ne perd jamais), Miguel Ferrer (le cousin de George Clooney), Matt Frewer, Kathy Bates, Kareem Abdul-Jabbar, ou encore Ed Harris, et Sam Raimi.

Stephen King Le Fleau 220x300 [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

Là aussi, les différences entre le livre et le téléfilm sont nombreuses, mais ne dénaturent jamais le puissant propos, car une nouvelle fois, c’est avant tout pour coller avec les critères télévisuels que les producteurs ont mis de l’eau dans leur vin. Étonnamment passionnant malgré sa longueur, Le Fléau reste une réussite notable, aux images traumatisantes nombreuses, à l’instar des visions cauchemardesques de Mère Abigail, la meneuse des « gentils », confrontée à Randall Flagg, l’incarnation du mal absolu présente sous différentes formes dans plusieurs romans de Stephen King, assurant l’une de ses fameuses liaisons qui confèrent à l’ensemble du travail de l’écrivain une authentique continuité.

La Tempête du Siècle, bien que passé un peu plus inaperçu chez nous, bénéficie d’une solide réputation. À l’époque de sa diffusion en juin 2001, toujours sur M6, certains journalistes n’hésitent pas à affirmer qu’il s’agit là de la meilleure adaptation télé de King.
Supervisé par l’écrivain, qui a écrit le scénario et choisit de confier la réalisation à Craig R. Baxley (Mick Garris n’était pas disponible), La Tempête du Siècle s’apparente à une sorte de conte philosophique contemporain, caché sous les oripeaux du film d’horreur. Une grande majorité du public et des critiques saluent la maîtrise qui caractérise cette œuvre d’un total de 257 minutes (réparties en 3 épisodes). À noter la performance glaçante de Colm Feore dans le rôle de cet étranger menaçant qui déboule le jour où cette fameuse tempête du siècle s’abat sur l’île de Little Tall dans le Maine…

Une trentaine de romans et nouvelles ont été adaptés à la télévision, sous la forme de téléfilms, de mini-séries ou de séries. Dans le lot, beaucoup s’avèrent très anecdotiques, pour ne pas dire parfois complètement à la ramasse. Si Vengeance Diabolique est plutôt divertissant, Children of the Corn, la déclinaison low budget des Démons du Maïs reste franchement dispensable. Bag of Bones, adapté de Sac d’Os, qui reste sans aucun doute l’un des livres les plus terrifiants de King, a eu droit à une transposition assez timide, qui sauve néanmoins les meubles, grâce à une ambiance bien retranscrite et à la performance éclairée de Pierce Brosnan, dans la peau de cet écrivain harcelé par des fantômes tenaces. Les Langoliers se suit sans déplaisir, mais reste le genre de truc interminable typique, que l’on regarde d’un œil quand le temps est maussade et que, pour une raison ou une autre, il nous est impossible de sortir.
Les Tommykno

tommygun 215x300 [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule
ckers, adapté du roman du même nom, tombe malheureusement de façon régulière dans un ridicule qui nuit grandement à l’instauration d’une angoisse latente, pourtant parfois relativement efficace. Et si des acteurs comme Jimmy Smits tirent le téléfilm vers le haut, d’autres, à commencer par Traci Lords, s’arrangent pour saborder la majorité des scènes dans lesquelles ils apparaissent.On passe rapidement sur Contretemps, la série basée sur un scénario original de King, sur la convenable mais très scolaire et sage Shining : les couloirs de la peur, sur Trucks : les camions de l’enfer, le remake télévisuel de Maximum Overdrive, sur Rose Red, également écrit tout spécialement par King, sur le remake de Carrie sans grand intérêt, sur la série sympa mais fadasse adaptée de Dead Zone (rien à voir avec la puissance du film de Cronenberg), sur Kingdom Hospital, la reprise scénarisée par le romancier d’après L’Hôpital et ses fantômes de Lars von Trier, sur la nouvelle version de Salem, sur l’oubliable adaptation du génial Desolation (avec Ron Perlman), sur la série Rêves et Cauchemars et sur les quelques illustrations live de nouvelles, incluses dans des séries « à sketches » comme La Cinquième Dimension, Au-Delà du réel, ou Histoires de l’autre monde.

Il convient par contre de souligner la collaboration de Stephen King avec Chris Carter sur la série The X-Files, à l’occasion d’un très bon épisode intitulé La Poupée, datant de 1998.

Actuellement, les fans de l’écrivain peuvent retrouver deux de ses créations sur le petit écran. Les Mystères de Haven premièrement, où comment broder sans complexe sur une nouvelle de quelques pages (Colorado Kid en l’occurrence) et Under the Dome, la très (trop ?) libre adaptation du Dôme, produite par King, avec Steven Spielberg. Une série toujours en cours, dont la troisième saison vient d’être signée au moment où cet article est publié. De plus en plus affranchi du roman dont il s’inspire, le show de CBS reste très sympathique, malgré le déclin inhérent à un manque d’inspiration dommageable. Que Stephen King garde un œil sur la production, en écrivant tel ou tel épisode n’y changeant malheureusement pas grand chose, tant le résultat fait surtout regretter un attachement trop faible à l’excellent livre, certainement histoire d’étirer un maximum un récit qui n’en demandait pas tant…

Stephen King Under the Dome set [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

Stephen King sur le tournage de la série Under the Dome

Les fausses adaptations

Le spectaculaire engouement des cinéphiles pour Stephen King a poussé de nombreux producteurs et autres réalisateurs à mettre en chantier des adaptations de ses romans. Faute de mieux, certains n’ont pas hésité à feinter en tirant sur la corde au fil de suites illégitimes, désavouées par le Roi.

Outre Le Cobaye, dont nous parlons plus haut, et qui est loin d’être la plus catastrophique du lot, on compte pas moins de sept suites aux Démons du Maïs, pour un scandaleux rabâchage opportuniste et de plus totalement contre-productif. Salem a également eu droit à sa suite, tout comme Simetierre.

Stephen King Simetierre 2 220x300 [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

Et d’ailleurs, la suite de Simetierre, sobrement intitulée Simetierre 2, parlons-en un peu. Toujours dirigé par Mary Lambert, le film est clairement très en dessous de son prédécesseur. Cela dit, le résultat se regarde et tout compte fait, il a plutôt bien vieilli (il est sorti en 1992). Edward Furlong, alors en pleine bourre suite au succès de Terminator 2, fait un héros plus que convainquant et le génial Clancy Brown, cabotine pour les plaisirs des petits et des grands. Pas mémorable mais toujours plaisant !
Certains ont semble-t-il plongé consciemment dans le vide, armés de concepts un peu foireux, à l’image de Michael Hamilton-Wright et de sa suite du déjà pas fameux The Mangler et le dénommé Daniel Zelik Berk et Le Diable des Glaces, son inexplicable pseudo séquelle de Vengeance Diabolique. Idem pour Firestarter : sous l’emprise feu (suite de Charlie), Le Journal d’Ellen RimBauer (préquel de Rose Red), The Mangler Reborn (nouvelle suite de The Mangler), Creepshow 3, que personne n’a heureusement vu, et Carrie 2 : la Haine, lui aussi snobé par les gens de bon goût.

Le choix du maître

Stephen King a bien sûr son avis sur les films tirés de ses livres. Grand cinéphile, il ne s’est jamais privé de donner son avis sur ces longs-métrages, en établissant régulièrement des listings. En 2010, il affirmait donc que Chambre 1408, Cujo, Dolores Claiborne, La Ligne Verte, La Tempête du Siècle, Les Évadés, Misery, Stand Be My, Un Élève Doué et The Mist avaient sa préférence.

Stephen King, l’acteur

Non content de vendre les droits de ses romans, d’écrire des scénarios ou encore de produire pour le cinéma et la télévision, Stephen King a régulièrement fait l’acteur le temps de courtes apparitions dans les films et séries adaptés de ses œuvres, mais pas seulement.
Sa première apparition n’a d’ailleurs rien à voir avec ses écrits vu qu’il s’agit du film de son copain George A. Romero, Knightriders, avec Ed Harris, sorti en 1981. Dans Creepshow, où King campe un pauvre redneck contaminé à la suite de la chute d’un astéroïde dans son jardin, l’exposition est grande et voit le comédien intérimaire camper un personnage principal. Ce sera la seule fois.

Stephen King SOA [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

Kim Coates, Katey Sagal et Stephen King, sur le tournage de la série Sons of Anarchy

Par la suite, King se fait insulter par un distributeur de billet dans Maximum Overdrive, conduit un camion dans Creepshow 2, récite la parole de Dieu dans Simetierre, conduit un bus dans Contretemps, creuse des tombes dans La Nuit Déchirée, survit à une épidémie dans Le Fléau (rôle un peu plus important), incarne un mec appelé Tom Holby dans Les Langoliers, tient une pharmacie dans La Peau sur les os, incarne Cage Creed dans le téléfilm Shining, fait de la pub dans La Tempête du Siècle, joue son propre rôle dans Les Simpson, fait une voix dans la série Frasier, livre des pizzas dans Rose Red, incarne Johnny B. Goode dans Kingdom Hospital, est lui-même dans Terrain d’entente, fait de la radio dans Chronique des morts-vivants, fait disparaître des corps dans la série Sons of Anarchy, et mange peinard au diner dans Under the Dome.

Stephen King Creepshow [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

Stephen King dans Creepshow

Stephen King Simetierre [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

Stephen King, dans Simetierre

Le futur

De nombreuses adaptations, plus ou moins excitantes sont dans les tuyaux. La plus prometteuse du lot étant probablement celle du pavé La Tour Sombre, œuvre charnière de Stephen King, publiée en plusieurs volumes de 1982 à 2012 (aux États-Unis). Ayant refroidi un grand nombre de prétendants, ce projet titanesque semble pour le moment être entre les mains de Ron Howard, après être passé un temps entre celles de Ben Affleck (entre autres aspirants).
Ça, de Cary Fukunaga, fait aussi partie de ces films dont on nous parle depuis longtemps et que l’on attend de voir avec une impatience non dissimulée. Aucune info sur une prétendue date de sortie de ce côté-là non plus.

Stephen King good marriage poster 201x300 [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule

A Good Marriage, adapté de l’excellente nouvelle Bon Ménage (dans le recueil Nuit Noire, Étoiles Mortes), scénarisé par King et réalisé par Peter Askin, avec Joan Allen et Anthony LaPlagia, semble lui aussi très prometteur. Un long-métrage sorti depuis le 3 octobre de cette année aux États-Unis.
Mercy, d’après la nouvelle Mémé (issue de Brume), n’est par contre pas passé par les cinémas et a atterri directement dans les bacs DVD. Aucune date planifiée non plus chez nous.
Cell, l’adaptation du très efficace Cellulaire, dans lequel un signal passant par les téléphones portables transforme les humains en machines sanguinaires et violentes, verra quant à elle le jour en 2015. Réalisé par Tod Williams, le film mettra en scène les toujours fréquentables Samuel L. Jackson et John Cusack, soit le duo de Chambre 1408.
À la télévision, l’adaptation de la nouvelle Grand Chauffeur (du recueil Nuit Noire, Étoiles Mortes), de Mikael Salomon, avec Maria Bello et Joan Jett, vient d’être diffusé sur la chaîne Lifetime. On peut espérer une sortie en DVD chez nous.
Enfin, J.J. Abrams vient de s’emparer du superbe 22/11/63, pour en faire une série et on parle depuis un moment d’une relecture cinématographique du Fléau, elle aussi à l’étude.

Stephen King peut continuer à compter sur le septième-art. Entre ces deux-là, c’est l’amour fou. On imagine ainsi aisément les projets qui pourront voir le jour dans les années à venir. De nouvelles adaptations ou des remakes. Docteur Sleep, la remarquable suite de Shining, publiée en 2013, apparaît pour le moment comme l’œuvre incontournable. Certains bruits de couloirs affirment d’ailleurs que le projet est déjà lancé.
En attendant, pas de soucis à se faire. En librairie, dans les salles obscures ou à la télévision, Stephen King reste indéboulonnable. La relève, de son côté, joue également son rôle. Joe Hill, le digne fils de son père, vient ainsi de voir son roman Horns adapté par Alexandre Aja…

@ Gilles Rolland

StephenKing1 [Dossier] Stephen King au cinéma : du papier à la pellicule


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