Californication // Saison 7. Episode 6. Kickoff.
On retrouve avec « Kickoff » l’essence même de Californication et ce même si tout n’est pas nécessairement très réussi non plus. Ce qui fait de cet
épisode une petite réussite c’est le fait qu’il ne cherche jamais à se prendre la tête. Bien au contraire, mais cet épisode était réussi car justement il m’a permis de retrouver ce que j’aime
bien dans cette série et en plus de ça c’était au milieu d’une parodie. Car oui, j’ai compris seulement maintenant que Santa Monica Cop était en fait une parodie du remake que
CBS avait voulu faire en série de Beverly Hills Cop, la saga cinématographique avec Eddie Murphy. Pour s’amuser de ce pilote qui n’a jamais été
plus loin que le pilote, Californication s’est permis d’inviter Brandon T. Jackson. Ce dernier devait incarner le rôle d’Eddie Murphy dans la série télévisée que
CBS préparait et il incarne le rôle principal également dans Santa Monica Cop. C’était assez fabuleux, surtout que la parodie pousse le vice encore plus loin : ils vont même nous
passer le générique du Flic de Beverly Hills dans cet épisode. Grandiose. Jusque là cette partie de la série ne m’était pas antipathique mais elle n’était pas non plus ce que
Californication avait pu faire de plus intéressant. Maintenant que l’on sait de quoi il en retourne réellement, je dois avouer que cela m’excite presque.
Car oui, j’ai envie de revoir des soirées comme celle que l’on voit dans cet épisode. Les personnages boivent mais les destins changent. Dans le rôle de Hashtag (il fallait bien le trouver ce
rôle) nous avons donc Brandon T. Jackson, un personnage haut en couleur. Il se trouve qu’il va aller à une petite soirée organisée par Rick Rath (incarné par le toujours très bon
Michael Imperioli). Et l’on va aussi retrouver à cette soirée Goldie (incarnée par Mary Lynn Rajskub) de qui Charlie s’occupe toujours jusqu’à ce qu’à la fin de
l’épisode, complètement torchée, elle le vire d’un coup de savate. La scène était hilarante et permet de conclure l’épisode de façon jouissive, comme seule Californication sait
très bien le faire. Le face à face avec tout le monde à la fin était donc tout ce que je pouvais attendre d’un tel épisode. Les personnages se croisent et s’entrecroisent et le tout devient alors
particulièrement bon. Mais le pauvre Charlie se retrouve maintenant dans le sou. Heureusement que son ami Hank est là pour lui proposer 20% de son prochain chèque. Mine de rien, sans Hank, je
pense que Charlie ne serait soit pas aussi accro au sexe qu’il ne l’est aujourd’hui soit pas du tout en vie.
Note : 6/10. En bref, pas mal du tout pour une fois dans une saison complètement ratée.