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Critiques Séries : The Millers. Saison 1. Partie 2 (BILAN).

Publié le 26 mai 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Millers // Saison 1. Episodes 13 à 23.
BILAN


En janvier dernier j’abandonnais l’idée de vous parler de The Millers à raison hebdomadaire. Disons que je ne trouvais plus du tout la motivation de vous en dire quoi que ce soit et surtout que je ne savais plus vraiment quoi vous dire au sujet de la série. Le fait est que tout cela n’a pas vraiment changé par la suite avec les dix épisodes suivants. En effet, je me suis rendu compte avec la seconde partie de la saison que je ne suis pas plus emballé que ça par la série. Si j’ai continué c’est avant tout pour le casting qui est plutôt bon mais coincé dans des gags qui ne sont pas toujours plaisants. L’atout de The Millers c’est de toute façon Carol Miller. Cette mère de famille incarnée par la brillante Margo Martindale est un personnage particulièrement fou et drôle. C’est ce qui rend le personnage réellement plaisant et ce même si les blagues ne sont pas toujours réussies. Elle est pleine d’énergie et c’est ce qui rend le personnage beaucoup plus efficace. Il faut dire que la série est écrite autour de ce personnage. Notamment le season finale, « Mother’s Day » se concentrant sur le fait que Nathan a oublié puis humilié la fête de sa mère. Celle-ci était hilarante en femme bourrée. Mais pour en revenir au personnage, celui-ci cherche constamment à nous faire rire.
C’est pourquoi, Margo Martindale n’arrête jamais. Au fil des épisodes on a parfois l’impression qu’elle va nous faire une crise cardiaque à aller à droite et à gauche, à faire des tas de grimaces ou bien en parlant encore et encore de tout et de rien. The Millers se définie comme une série familiale sauf qu’au fond, il manque peut-être un aspect qui fait généralement le succès d’une comédie de ce genre : les enfants. Les enfants dans The Millers sont un peu trop vieux à mon goût pour être aussi drôles que des Lily de Modern Family ou encore des Bert de Trophy Wife (pour comparer avec deux autres comédies). J’aime beaucoup Will Arnett mais je crois qu’en signant pour The Millers il s’est plus ou moins perdu. Son personnage n’est pas très drôle et même dans ses diverses altercations avec sa mère, cette dernière est la seule qui parvienne à s’en sortir. Les personnages manquent donc cruellement d’un je ne sais trop quoi qui a pu faire le charmes d’autres comédies de Greg Garcia. Ce dernier a certainement voulu bien faire en mélangeant autour de Nathan à la fois de la comédie familiale mais aussi de la comédie de bureau sauf que tout ce qui se passe à son travail est certainement ce que The Millers a pu faire de pire.

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Du coup, sa relation avec Ray par exemple qui, comme Winston dans New Girl, semble être là pour remplir des quotas, n’a rien de bien amusante et ne cherche pas à donner à la série du sens. Certes, je trouve sympathique l’idée que l’on puisse voir Nathan au boulot mais son boulot manque cruellement de pas mal de choses qui auraient pu rendre le personnage amusant. Will Arnett tente d’ailleurs de faire tout ce qu’il peut pour nous faire rire mais plus le temps passe et plus cela semble se répéter. Ce qui est agaçant (ou pas) c’est qu’à côté, Jayma Mays, alias Debbie Miller, était le personnage le plus inintéressant au début de la série. Elle est petit à petit devenue une femme plus drôle que je n’aurais pu le penser. L’actrice a fait des efforts et son personnage est maintenant presque un atout dans The Millers. Je ne vais pas non plus dire que c’est un excellent personnage mais au fil de cette seconde partie de saison, elle a su montrer tout son intérêt et le fait qu’elle a de l’énergie à revendre elle aussi. Peut-être finalement que Greg Garcia a voulu créer une série féministe où les femmes sont celles qui s’en sorte et où les hommes sont les personnages les moins passionnants.
Sauf que cela ne se vérifie pas tellement. J’aime beaucoup Nelson Franklin, Adam. Je me souviens encore de cet acteur dans l’excellente Traffic Light (oui, je ne me remets toujours pas de l’annulation sauvage de la série) et ici il se creuse une petite place qui a réussi à me plaire. Bien entendu, The Millers ne cherche pas à le mettre trop en avant et c’est l’une des plus grosses erreurs que la série ait pu faire. Certes, The Millers est un véhicule pour Will Arnett et Margo Martindale mais je pense que Will Arnett n’a pas besoin d’être aussi présent dans la série. Bien au contraire, il aurait fallu trouver un moyen d’équilibrer les choses entre les personnages afin de donner un vrai sens à tout ce que l’on peut voir à l’écran. Enfin, il y a Tom. Que dire sur lui si ce n’est que j’aurais peut-être apprécié qu’ils jouent un peu plus sur l’aspect couple Bidochon entre Tom et Carol. J’aime bien quand les deux commencent à s’empoigner ou bien à s’envoyer des piques. C’est tellement drôle. Mais la série n’insiste pas sur ce qui lui réussie le plus et préfère donc faire les choses de façon étrange. Je me demande comment la seconde saison de The Millers va réussir à changer la donne. Il y a forcément des trucs qui vont évoluer mais Greg Garcia va devoir faire des changements radicaux s’il veut que je reste tout au long de la seconde saison de sa série. J’ai légèrement perdu patience au fil des épisodes dans cette première salve.
Note : 3.5/10. En bref, une seconde partie de saison faiblarde.


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