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Une odeur de tour du monde

Publié le 27 mai 2014 par Bourlingueur @jonathancusteau

Une odeur de tour du monde

Kappil 

Visiblement, à Varkala, il n'y a aucune raison de craindre la pluie. Du moins, pas en janvier. Peut-être parce que je savais que j'étais là pour plusieurs jours. Peut-être parce que le bruit des vagues suffit à réduire la quantité de stress. Peut-être que c'était finalement le poids d'un mois à voyager... Il y avait soudain cette odeur de tour du monde.

Une odeur de tour du monde

Kappil

Cette espèce de nonchalance, de volonté de vivre les minutes une à la fois sans voir plus loin que le bout des orteils qu'on enfonce dans le sable brûlant, elle était revenue.
J'ai marché au moins un kilomètre pour trouver le guichet automatique le plus près, question de passer à travers la journée sans soucis. Là, on m'a dit que la machine était vide. Qu'on la remplirait en fin d'après-midi. Tant pis. Je n'allais pas gâcher la journée pour si peu.
Je suis reparti doucement avec pour seul objectif la plage de Kappil. Il suffit de marcher vers le nord, encore et toujours, sans jamais s'arrêter. Il faut une heure, deux tout au plus, pour l'atteindre. Plus on s'éloigne de Varkala, plus les berges sont abandonnées par les touristes. On en croise un ou deux à l'occasion, mais rien de plus.
En dehors de la touristique Varkala, toutefois, il ne faut pas espérer trouver des stands de collations ou de bouteilles d'eau aux dix mètres. Il faut rationner... ou apporter quantité de fluides. Idem pour l'ombre. Impossible à trouver.
La plage de Kappil apparaît enfin, déserte, une étendue de sable pour moi tout seul. Mais voilà, il m'a fallu chercher un peu beaucoup pour trouver un endroit où manger. J'ai abouti sur le bord d'un étang, sous un petit gazebo de fortune construit en annexe à une maison sans porte. Il y avait un menu, mais le seul choix disponible était le poisson du jour avec du riz... Si ce n'est pas ça la vraie vie...
J'ai mangé là, au milieu de nulle part, avant de retourner sur la plage un instant. Puis, je suis rentré en tuk-tuk en prenant soin de m'arrêter sur une autre plage moins achalandée au retour. J'ai fini la soirée par une bouffe au resto, sur la plage de Varkala.

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