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POLITIQUE > Européennes : Réunion au sommet à Bruxelles

Publié le 27 mai 2014 par Fab @fabrice_gil

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©Reuters

Les chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent ce mardi soir à Bruxelles pour un tour d'horizon consacré notamment à une analyse du scrutin européen.
Le président François Hollande a appelé lundi l'Union européenne à "se retirer là où elle n'est pas nécessaire" pour être efficace, sans donner davantage de précisions, au lendemain d'une poussée historique des europhobes aux élections européennes. "L'Europe, elle est devenue illisible, j'en suis conscient, lointaine, et pour tout dire incompréhensible, même pour les Etats", a dit le chef de l’état dans son expression à la télévision.Le triomphe du Front national en France, arrivé largement en tête avec un score historique de 25,4% vécu comme un séisme politique, a symbolisé la forte poussée de l'extrême droite et des europhobes dans l'Union européenne, même si la droite conservatrice garde le plus grand nombre d'élus au Parlement.
La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé de son côté que la meilleure réponse à cette montée des europhobes était une politique en faveur de l'emploi. "C'est regrettable, mais maintenant il s'agit de reconquérir ces électeurs", a affirmé la chancelière après la victoire de son parti dimanche. "Une politique de compétitivité, de croissance et d'emploi est la meilleure réponse au mécontentement". Sur la future Commission européenne, Angela Merkel ne s'est pas engagée à soutenir Jean-Claude Juncker, le candidat du Parti populaire européen (centre-droit), arrivé en tête, se contentant de saluer sa "solide campagne". "Des discussions" seront nécessaires pour nommer un nouveau président de la Commission européenne, a indiqué la chancelière.
Au lendemain d'élections boudées par plus d'un électeur européen sur deux, le Parlement européen est plus fragmenté que jamais. Certes, les grands partis pro-européens restent largement majoritaires, mais ils ont tous perdu du terrain. Sur le papier, les partis pro-européens disposent d'une majorité de 520 sièges (sur 751), obligés de s'entendre pour gouverner. Les chefs des groupes du Parlement sortant se retrouvent dans la journée pour élaborer une stratégie. Il ne fait aucun doute que, dans le secret du huis clos, les chefs d'Etat et de gouvernement évoqueront ce soir de possibles candidats de compromis issus de la gauche libérale ou de la droite sociale. Des noms circulent, comme ceux de la directrice du FMI, Christine Lagarde, ou de la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt. Une source au Parlement européen a évoqué la possibilité de nommer M. Schulz à la Commission et M. Juncker à la présidence du Conseil, qui représente les Etats membres. Le traité de Lisbonne recommande aux dirigeants européens de désigner le président de la Commission "en tenant compte des résultats des élections européennes"FG

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