Les pieds nickelés à Bordeaux (épisode 2)

Suite des aventures de Louis, Emilie et Val à Bordeaux, pour la première soirée du Nuage des Filles au pays des vins.

16h45 : les pieds nickelés, confiants en leur sens inné de l’orientation, arrivent enfin à destination après avoir fait tout le tour de la ville… On choisit notre table pour présenter Come in my World le soir et tout ça nous ayant ouvert l’appétit, nous partons à la recherche d’un modeste sandwich….

Un gros dossier le sandwich… jamais conclu. On a bien demandé le sandwich le plus proche à un type qui ressemblait à un toréador mais on l’a jamais trouvé. J’ai finalement mangé de la salade melon-crevettes en buvant de la bière…. On fait pas toujours ce qu’on veut.

18h30 : On arrive à la soirée. Elodie s’affaire partout et nous pareil. En bons bricoleurs, on monte le décor Come in my World : les panneaux, les lumières, les bonbons (ça, ça a été le plus facile), tout bien….. En bons pieds nickelés, tout nous tombe dessus dix minutes plus tard !

19h05 : Les premières blogueuses arrivent. On est drôlement à l’heure à Bordeaux ! Je repère la petite montagne de macarons, on finit de s’activer et, c’est parti : nous plongeons dans l’arène.
Une fois la glace fondue, les babillages vont bon train et nous ajoutons notre pierre à l’édifice : je ne crois pas avoir gardé la bouche fermée plus de cinq minutes ! Et ça n’était pas pour manger. La petite montagne de macarons, qui ressemble plus à une colline maintenant, me fait de l’œil mais je suis à la recherche de l’appareil photo qui s’est caché dans la poche de Louis.

Une gorgée de Tariquet et je repars à l’assaut : ici ça papote hommes et tâches ménagères, vaste programme, je passe par un petit groupe de modeuses, débouche dans une conversation sur les corbillards, why not, et finis près du bar (l’endroit stratégique) à discuter vie bordelaise, vie parisienne avec Fabulous 33 et Miss Shopping, deux ex-parisiennes et fières de l’être.

Après m’être presque convaincue que la vie à Paris, c’est nul, je tente une approche de la dune de macarons mais nous commençons à enregistrer les déclarations (voir le billet ”Come in my World et le Nuage de filles à Bordeaux”). Il a d’abord fallu convaincre ces demoiselles du bien fondé de la chose… pas trop l’air de marcher…. Je me fais aider de mon nouveau meilleur ami, Tariquet, et ça marche mieux. S’ensuit une valse de déclarations d’amour ou de guerre aux pointes sèches, aux hommes, aux chats et tortues, aux machines à laver et au Tariquet, l’élément fédérateur de la soirée !

22h15 : Je m’offre un petit moment de recueillement méditatif en vue d’établir un schéma sincère et constructif de la soirée… rien à voir avec le fait que mes poumons criaient famine. L’ambiance nicotine-papote fait son effet et ma liste de filles qu’on aimerait bien revoir s’allonge : Ju (si.javais.su) qui a les collants de Surya Bonali, Claire (Pastis et Coquelicots) à qui les pruneaux d’Agen vont bien, Marie (Rima’space) qui ira au restau avec le dîner que Claire a gagné grâce à sa déclaration.

Allez, on aimerait bien discuter de tout, de rien toute la soirée mais on est tout de même là pour parler de Come in my World. J’aperçois Louis en grande conversation avec La femme digitale, alias Madame Juppé, je jette un coup d’œil désespéré au tas de macarons et n’écoutant que mon sens du devoir (et surtout pas mon estomac) demande une interview à La Greluche.

23h- 23h30-00h00 ? (on est toujours en 2008 ?) : sais plus, ai perdu toute notion du temps. Tous les macarons se sont fait la malle, je me console avec un petit cube de brownie sur bâtonnet. Décor plié (on a cassé qu’une seule lampe, c’est bien hein ?), au revoir et merci, merci déclarés, nous repartons vers l’hôtel avec Claudia de DaWanda, une allemande à couper le souffle, alors qu’Emilie et moi sommes dignement enveloppées de couvertures vertes !

La soirée a été un succès, les pieds nickelés n’ont plus de voix, sont affamés et épuisés mais contents du voyage et attendent avec impatience la prochaine du Nuage !