Quelques gouttes, encore quelques gouttes, des grosses bien humides, bien mouillées dixit un petit garçon qui tendait sa main en dehors du parapluie de son élégante maman. De la pluie, encore un peu de pluie, des pivoines qui meurt en laissant leurs derniers parfums s'envoler, lasses de ne pouvoir fleurir chaque année sous le soleil, quelques heures entre deux nuages blancs et parfois bien gris.
L'eau afflue, dilue les essais de mode. Les shorts ne laissent pas les jambes nues, mais obligent les collants opaques à reprendre des couleurs, les trenchs et les gilets sont en concurrence avec des manteaux, à nouveau. Matin frais, après-midi tiède, fin de semaine super chaude, la météo est folle, le rangement des vêtements d'hiver ne se fera pas cette semaine.
Heureusement des audacieuses, des élégantes osent le printemps, avec une large étole de laine sur les épaules.
L'eau coule encore sur les vitres, dilue encore les mots, les consonnes et les voyelles. Mon clavier de mode et féminité se noie.
Nylonement