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Déclarations du numéro 2 du MEDEF : Monsieur Roux de Bézieux, la surenchère et le sectarisme ne sont pas une solution à la crise

Publié le 04 juin 2014 par Letombe
Déclarations du numéro 2 du MEDEF : Monsieur Roux de Bézieux, la surenchère et le sectarisme ne sont pas une solution à la crise

Les propos tenus par le numéro 2 du MEDEF dans Le Figaro de ce jour ne sont à la hauteur ni de la situation économique du pays, ni de la mission d’une organisation patronale.

Alors que le quinquennat de François Hollande est celui du redressement productif, éducatif, financier du pays pour la souveraineté et l’emploi, qu’il consacre le dialogue social pour réformer la France, que les entrepreneurs et les salariés dans les territoires sont mobilisés pour la croissance, une partie du patronat institutionnel semble vouloir s’exonérer de ses responsabilités.

La France a besoin d’une économie partenaire, pas de surenchère mâtinée de paroles sectaires.

Le gouvernement a bâti un pacte de responsabilité et de solidarité pour sortir de la crise et combattre le chômage. Dans ce cadre, des réductions d’impôts et des allègements de cotisations, qui s’ajoutent au crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), ont pour objectif de soutenir les entreprises pour qu’elles investissent, innovent, embauchent, exportent. C’est un effort massif et décisif de toute la nation pour son outil productif et son modèle social.

En retour, le pays est en droit d’attendre du MEDEF qu’il tienne ses engagements et d’abord dans les négociations qui se déroulent au sein des branches professionnelles pour fixer les objectifs en matière de qualifications, d’investissement, d’emploi.

Le soutien aux entreprises, et d’abord aux PME et aux ETI, le développement de l’industrie, la bataille pour l’activité et la compétitivité ont besoin d’action et de rassemblement, pas de diversion, de division ou de surenchère.

Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste


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