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- Collaboration Bijoux The Boyscouts x Nike
The Boyscouts est un hommage plein de grâce à l’artisanat local. La marque de bijoux et d’accessoires de mode néerlandaise promeut l’élégance dans l’environnement urbain. Sa vision créative est un terrain partagé entre esthétique et tradition du scoutisme, utilisant exclusivement des matériaux de haute qualité. Toutes les créations sont fabriquées de façon artisanale aux pays-bas.
A l’occasion de l’évènement We Own the Night à Amsterdam, le 10km femme organisé par Nike le 7 juin, The Boyscouts a été sollicitée par la marque de running pour concevoir le trophée de chacune des 5000 participantes : un collier dûment mérité à la ligne d’arrivée, révélant des références rose, or et argent à l’application Nike + Running application.
Un joli partenariat de visibilité pour The Boyscouts à qui je souhaite tout le succès mérité, mais qui semble trop parfaitement vérrouillé par Nike application (il y a certes plus glam’ qu’une application comme référence artistique).
Suis-je hypersensible aux stratégies marketing ou est-ce le dessein de Nike dans cette collaboration qui transpire de façon trop évidente ?
Dans une de ces tours d’ivoires où les individus traînent leurs intelligence comme un besoin irrépressible de s’illustrer par l’idée de génie qui les distinguera parmi leurs pairs…et leurs concurrents… il semblerait que côté bureau marketing et comm’ de Nike, la tendance soit à la quête de rédemption.
Après la collab’ avec la marque de Street Wear Pigalle, catalyseur idéal pour Nike de crédibilité urbaine, de proximité supposée, d’authenticité insinuée, voilà que la firme de l’Oregon reluque les pays-bas et ses ateliers artisanaux.
La fabrication locale, le handmade, la minutie des finitions comme impératif esthétique (et stratégique ?), Nike voit dans l’esprit The Boyscouts la toile parfaite pour donner corps à ses idéaux : repeindre son image vieillissante et ternie par l’empreinte des ballons de foot cousus par des enfants, entre autres immoralités productivistes de la marque…
Faut-il voir dans ces approches de la multinationale américaine une sincère volonté d’action saine et durable ou une irrévérence totale envers la faculté de discernement des consommateurs désormais éclairés, et envers le travail réalisé par ces jeunes et belles marques dont la multinationale n’a plus qu’à venir exploiter l’image ?
Quelle qu’en soit la réponse, je souhaite à The Boysouts le succès le plus éclatant pour la noblesse de sa démarche, à Nike de faire rejaillir ses origines sportives d’un sol stérilisé par des années d’immoralité au nom du business…
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