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La culture du dur

Publié le 06 juin 2014 par Zeliazoe @petites_grandes

J ai plusieurs expériences professionnelles, certaines agréables et d’autres moins.

Certaines m’ont construites et d’autres détruites au point de me ruiner toute confiance en moi et de me faire carrément douter de mes compétences au point de penser à me réorienter.

Se remettre en cause, roulé en boule sous trois couvertures, se dire que 6 ans d’expérience n’étaient en fait que des broutilles, que de la poussière inutile qui finira en boule sous un canapé au milieu de toutes ces autres choses inutiles qu’on aura accumuler tout au Long de notre vie.

Et puis un jour, on sort de dessous les couettes, on se relève et on décide de faire le tri.

Le tri entre ce qui a été dit, ce qui a été fait, et ce qu’on veut garder de tout ça. Le ménage de printemps de l’esprit en quelques sortes.

J’ai lu un jour qu’on arrêtait jamais d’apprendre, que la perfection n’était jamais atteinte et que ceux qui se permettaient de donner des leçons aux autres manquaient surtout de confiance en eux.

C’est ce que j’ai décidé de garder.

Ce que j’ai décidé d’effacer, ce sont des archives blessantes et inutiles. Ce sont des reproches voilés sous de l’hypocrisie magnifique.

Mais ce que j’ai surtout décidé d éradiquer, c’est cette culture du dur. J’avais tout simplement oublié d’être sympa. J’avais oublié qu’on pouvait faire un reproche à quelqu’un tout en voulant sincerement, gentiment et profondeemment l’aider. Tellement l’aider que ce n’est plus un reproche, mais surtout un conseil.

J’avais oublié qu’on pouvait communiquer pour s’entraider et non pas agresser et/ou humilier.

J’avais oublié qu’on pouvait être sympa. Quite à me faire avoir, mais au moins je peux me regarder dans une glace.


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