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Critique Ciné : Bad Johnson, Cam Gigandet sans pénis

Publié le 07 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Bad Johnson // De Huck Botko. Avec Cam Gigandet, Jamie Chung et Nick Thune.


A cause de mon addiction à Cam Gigandet, je suis condamné à le voir jouer dans des comédies bas de gamme du genre de Bad Johnson et c’est vraiment dommage. Je suis persuadé que cet acteur a largement mieux à jouer. Ce film fait partie des comédies américaines grotesques qui partent de sujets complètement débiles et tentent d’en faire quelque chose. Ce n’est pas facile et malheureusement dans le cas de ce film cela ne fonctionne pas du tout. Huck Botko (Dépucelage mode d’emploi) met tout cela en scène avec énormément de mauvaise volonté. Malgré le fait que le budget ne soit pas transcendant, ils auraient clairement pu faire quelque chose de beaucoup plus intéressant et surtout amusant. Mais le film ne peut s’empêcher de jouer les grossièretés. Le ridicule l’emporte quand le « pénis » de notre héros commence à aller dans tous les sens et à faire des trucs particulièrement ridicules. Il faut bien avouer que le script de Jeff Tetreault (Trigger Happy Hands) est beaucoup trop mauvais pour en faire un film réellement amusant et efficace en son genre. Pourtant il y avait largement de quoi faire, du potentiel en veux-tu en voilà de faire une comédie potache et simple.
Un dragueur invétéré voit soudainement son pénis quitter son corps pour prendre forme humaine. Il va devoir trouver un moyen de le récupérer.
L’histoire de Bad Johnson est donc particulièrement mal écrite. Le scénario ne cherche jamais à créer de surprises ou bien à faire des blagues de bon goût et forcément, une fois la première demi-heure passée on se lasse de cette histoire. Nick Thurne (En cloque mode d’emploi) incarne un personnage tellement grossier que forcément, le tout ne pouvait pas prendre une place suffisamment bonne à mon goût. J’aurais tellement aimé que le scénario soit un peu mieux travaillé et que le film cherche à nous surprendre. Même avec des blagues potaches. Cet acteur, que j’ai déjà pu voir dans de nombreuses comédies n’est pas non plus le genre d’acteur que j’affectionne. Bad Johnson aurait pu être amusante et douce-amère mais elle n’est pas amusante et est surtout désolante. Le côté comédie romantique rend le tout aussi mou qu’un pénis au repos. Pourtant, avec un peu plus de punch cela aurait très bien pu donner une comédie sexuelle comme fût plus tôt cette année Don John (de Joseph Gordon Levitt). Il y a quelque chose qui aurait donc pu être beaucoup plus amusant à mon goût.
Au delà de ça, j’ai parfois eu de la peine pour Cam Gigandet et son pénis disparu. C’est vrai, le personnage ne semble jamais savoir quoi faire dans un scénario où il surnage complètement. Il n’est pas fait pour ce genre de film et même avec toute la bonne volonté du monde, il ne parvient pas à sauver le film de la catastrophe. Tout en étant ridicule le film parvient donc à créé un vrai sentiment d’ennui. Les scènes semblent se répéter encore et encore en emprunter à des films que l’on a déjà l’impression d’avoir vu des dizaines de fois. Les blagues ne parviennent jamais à faire mouche et les personnages semblent alors englués dans une mécanique placide sans grand intérêt. Si Cam Gigandet pouvait arrêter de jouer dans de tels navets, cela pourrait m’économiser du temps pour des films un peu plus intellectuels et/ou plus amusants. Bad Johnson fait clairement partie des pires choses que j’ai pu voir cette année pour le moment. Du navet de compétition qui aura au moins réussi à bien viser une fois : le trou du ridicule.
Note : 0/10. En bref, malgré la présence d’un Cam Gigandet en coach sportif, l’excitation du spectateur face à Bad Johnson est proche de zéro.


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