Ce rapport, intitulé "L’exploitation minière et les droits humains au Sénégal", révèle que, pour laisser la voie libre à des sociétés minières internationales avides d’exploiter les riches réserves d’or et autres métaux du Sénégal, des communautés sont déplacées sans qu’il soit tenu dûment compte des répercussions de ces mesures sur leurs moyens de subsistance et leur accès à l’eau et à la nourriture.
"Le gouvernement sénégalais a fait grand cas de sa volonté de devenir la figure de proue d’une industrie minière durable en Afrique, mais il apparaît dans ce rapport très loin de ces objectifs", a déclaré Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International Sénégal.