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Vingt ans après la construction du pont, les Rétais craignent que la
gratuité, prévue en 2012, entraîne un afflux de visiteurs qui dénature l’île et
fragilise l’environnement. Au large de
La Rochelle, la chiquissime île de Ré s’inquiète. Une pétition circule pour
«sauver l’île» d’une invasion barbare. Car en 2012, le péage du pont de 3 km au
tracé en courbe, qui a aujourd’hui vingt ans, doit être supprimé (puisque
l’emprunt contracté pour sa construction sera définitivement remboursé).
L’île blanche, qui abrite 17 000 âmes, craint alors de voir affluer les
foules, notamment parmi les 140 000 habitants de l’agglomération située de
l’autre côté du pont.