C'est un rituel auquel, comme bon nombre de mes compatriotes, je me soumets chaque année à la même époque ; chaque année, à quelques jours près, je fais exactement la même chose, comme mes voisins, mes amis, mes collègues de travail... je déclare mes impôts sur le revenu.
Certains font cette déclaration à l'ancienne, sur la bonne vieille version papier, et d'autres, comme moi, ont cédé aux sirènes de la modernisation et ont opté pour une dématérialisation totale de ce document tant décrié.
Aujourd'hui, déclarer ses revenus est devenu un jeu d'enfant, où il n'y a plus qu'à vérifier la véracité des données reportées ; fini le temps où il fallait du calme et de la concentration.
Néanmoins, une chose est certaine : je finirai bien par me réincarner en mouton, à force de voir cet impôt augmenter au fil des ans. Mais la comparaison entre cet animal et moi s'arrête là car pour ce qui est de bêler avec le troupeau, ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout mon cas.