La Nuit qui ne finit pas…

Encore un Agatha Christie que j’ai apprécié ! Si, si, on ne m’arrête plus !

Le livre ne ressemble pas aux  enquêtes classiques d’Hercule Poirot ou de Miss Marple. La moitié du roman s’écoule sans le moindre événement policier ou horrifique. Ce n’est pas une enquête policière au sens traditionnel du terme, ce n’est pas un roman d’espionnage, ce n’est pas un roman où les événements s’enchaînent à la vitesse de l’éclair. C’est a priori une banale histoire d’amour, où il ne se passe pas grand-chose pendant des pages mais les événements finissent par s’accélérer et le roman se termine de façon magistrale.

Le narrateur est un jeune homme qui va nous raconter une histoire qui commence comme une histoire d’amour classique laquelle va virer à la machination diabolique dont le dénouement final est absolument inattendu.

Tout semble se passer pour le mieux dans cette histoire, au contexte idyllique mais Agatha Christie instille habilement une atmosphère de malaise, un petit rien, que l’on n’arrive pas vraiment à identifier clairement  mais qui risque de tout faire basculer…

Quand Michael Rogers découvre le « Champ du gitan », c’est comme si son rêve se réalisait. Le paysage est sublime, la vue sur l’océan imprenable et il n’a plus qu’une idée en tête : l’acquérir, y construire une maison et s’y établir avec la femme de sa vie… qu’il doit encore rencontrer ! Pourtant, au village la rumeur est tenace : les gitans auraient maudit l’endroit, des choses étranges s’y seraient produites…
Michael n’est pas superstitieux mais ne ferait-il pas mieux pour une fois d’écouter la sagesse populaire ?

« La Nuit qui ne finit pas » de Agatha Christie – Ed. Le Masque – 11 euros.

Prochaine lecture : « La Maison biscornue » de Agatha Christie.