J’ai mis beaucoup de temps à écrire cet article sur les réactions de la gente féminine à l’annonce de notre mariage (dans 3 mois maintenant) car je voulais faire très attention aux mots que j’allais choisir et ne pas réagir sous le coup de l’émotion. A priori, je pense que cet article peut en aider certaines qui ne laissent pas forcément de commentaires ici mais échangent avec moi par mail.
Comme je vous l’ai peut-être expliqué, au début j’ai cru que la demande de monsieur était une blague, puis j’ai eu une phase d’angoisse pendant laquelle je me posais mille questions dont je n’aurai les réponses que dans la longueur, ensuite j’étais obsédée par la préparation de cet événement et ai épluché toute la blogosphère avant, je vous rassure, de redevenir parfaitement normale et finalement, simple. Au début ce drôle de cycle, j’ai donc annoncé à mon entourage amical cette très jolie nouvelle (avec les nerfs à fleur de peau, donc).
J’ai vite compris qu’à l’approche de la trentaine ou quand elle est dépassée, il se passe une drôle de chose dans l’esprit féminin : l’horloge tourne. Une femme lambda pense à être propriétaire d’une maison, avoir des enfants et passer la corde au cou de monsieur. Les 3 allant forcément ensemble, sinon, madame-to-be a l’impression d’avoir raté quelque chose. Et même si il s’agit du mariage d’une amie proche, il se passe une deuxième drôle de chose, malgré elle, la femme compare et éventuellement se rend malheureuse… tout seule.
Il me semble important de préciser que je suis une autres espèce de femme particulière (ça vient de mon éducation, jamais je n’ai entendu mes parents parler de ce que bidule aurait qu’eux n’auraient pas) : je n’ai que rarement des problèmes avec des nanas, je ne compare pas ma vie à celle des autres et j’ai même carrément tendance à me réjouir le plus sincèrement du monde à l’annonce d’un voyage, d’une grossesse, de toute autres chose qui rend mes amis heureux. Il me semble aussi important de vous raconter que si je devais ouvrir mon ex-file, ça ne serait pas très glorieux.
Aussi, je trouvais plutôt fort qu’on me rétorque qu’on allait au choix, se marier, se pacser avant nous et prendre la primeur de la saison des engagements pour me rabattre le caquet. Comme si un concours imaginaire était organisé et que je n’étais pas sur le podium des grands gagnants. Vous voulez mon avis ? C’est complétement con !
Le côté positif dans tout ça, et que ça me permet d’ouvrir les yeux sur mon entourage que je trouve high level depuis que deux parasites, qui m’étaient toxiques, ne sont plus dans mon sillage. Pour exemple, j’ai deux amies enceinte. La première serait prête à accoucher entre le plat principal et le dessert pour être présente, quitte à s’éloigner de la clinique prévue et c’est moi-même qui ait dû lui rappeler d’être raisonnable et ne pas faire toute cette route si proche de l’éclosion. La seconde… est un cas ! Nous nous connaissons depuis une dizaine d’année et elle a commencé à se prendre pour un tabernacle dès qu’elle s’est sue enceinte. Sa réaction me fit l’effet d’une gifle : "Tu ne vas pas être contente, je vais te piquer la vedette, je suis enceinte". Hors sujet ! Puis rien n’allait, ni la date pour un EVJF (trop proche de l’arrivée de baby comme si elle seule comptait), ni la date du jour J (pourtant bien après l’arrivée de baby) parce que son mec ne voudrait pas l’accompagner et qu’elle allait "se faire chier". Bref ! J’avais deux amie enceintes. Aujourd’hui il ne reste que la meilleure.
J’ai pris du temps pour avoir le recul suffisant et je suis reconnaissante que tout ça soit arrivé. Car à mes yeux, mes amis sont une seconde famille, dont chaque membre est je peux l’affirmer aujourd’hui, un membre d’honneur !
ALL YOU NEED IS LOVE !
Mon conseil : si une personne, famille, amie, ne rempli par ce simple critère pour ce jour J, alors posez-vous la bonne question.
Moi j’ai choisi et maintenant je ne me prends plus la tête : les gens qui seront autour de nous, nous aime sincèrement et ça j’en suis sûre !